Un autre incident a été enregistré mercredi, lorsque le personnel technique d'un train s'est rendu compte qu'il ne pouvait pas dépasser les 160 km/h, ce qui a contraint les passagers à prendre un autre train. Selon Wang, cette panne provenait d'un mauvais contact électrique au niveau du transformateur du moteur du train.
« En dépit de ces pannes, l'équipement et la technologie (de la ligne Beijing-Shanghai) sont au point et éprouvés », a-t-il affirmé. « Une fois que ces problèmes seront résolus, le service s'améliorera. »
Les experts sont d'accord pour dire que les lignes à grande vitesse ont tendance à connaître plus de problèmes les premiers temps de leur exploitation.
Malgré tout, des informations sur les pannes publiées en ligne ont fait naître des doutes sur la qualité de la ligne Beijing-Shanghai chez les internautes et ont alimenté les moqueries de quelques médias japonais et sud-coréens.
Wang a remarqué que des incidents similaires étaient survenus en France, Allemagne et Japon. Un mauvais fonctionnement a causé l'arrêt du Tohoku Shinkasen sur la ligne de 631,9 km entre Tokyo et Hachinohe au Japon, pendant une heure, le 4 décembre 2010, c'est-à-dire le premier jour de mise en service de la ligne entière.
La même ligne a connu deux autres incidents le 15 janvier. Les trains n'ont pu repartir que quatre heures plus tard, après des réparations effectuées en toute hâte.
« Nous accueillons avec bienveillance les critiques constructives et suggestions des médias étrangers, mais sommes tristes de constater que certains jubilent. Ils feraient bien de balayer le devant de leur porte avant de tenir ce genre de propos. »
Des statistiques montrent une moyenne de fréquentation quotidienne de 165 000 passagers sur la nouvelle ligne Beijing-Shanghai depuis le 1er juillet. Quelque 80 000 personnes continuent d'emprunter chaque jour la vieille ligne ferroviaire qui relie les deux métropoles.
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