Lhassa
JL : Quelle est la situation économique de Lhassa, en tant que capitale de la région autonome ? Et son plan d'avenir ?
Dorji Tsedrup : Grâce au soutien du gouvernement central et aux aides ciblées de Beijing et du Jiangsu, Lhassa a maintenu un développement stable et rapide. En 2010, elle a réalisé une valeur totale de production de 17,89 milliards de yuans, 1,5 milliard de yuans de recettes budgétaires, soit une augmentation respective de 13 % et de 49,45 % par rapport à l'an précédent. Les investissements pour les San Nong, soit l'agriculture, les régions rurales et les paysans se sont grandement accrus. En 2010, la production céréalière a atteint 170 000 tonnes, du bétail abattu, 567 800 têtes, et la production de légumes, 200 000 tonnes. La valeur ajoutée industrielle de toute la ville a atteint 1,6 milliard de yuans, soit 15,4 % de hausse par rapport à l'année précédente. Les produits industriels ont obtenu six titres de marque de renommée régionale et 29 titres de marques célèbres. 37 entreprises ont obtenu la certification de qualité ISO9000.
Le « plan global de la ville de Lhassa (2009-2020) » approuvé en mars 2009 par le Conseil des affaires d'Etat permet d'ouvrir une nouvelle page de l'urbanisme et de la construction de Lhassa. Selon le plan global, le développement de la ville est axé sur la rivière Lhassa, et à l'est, à l'ouest et au sud seront construites de nouvelles zones. À l'horizon 2020, Lhassa s'étendra sur 1 480 km². La zone urbaine comptera une population permanente de 700 000 personnes, dont 450 000 dans le centre. Le niveau d'urbanisation atteindra 75 %.
Vers 2017, Lhassa sera la première ville du Tibet à réaliser une société d'aisance moyenne sur tous les plans.
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