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Portraits de quatre Chinois ordinaires représentant la réussite de la réforme et de l'ouverture

Lu He : « Si la Chine n'avait pas pratiqué la réforme et l'ouverture, comment aurais-je pu acheter ma propre voiture ? »

« Je peux dire que j'ai grandi en même temps que la politique de réforme et d'ouverture. Sans elle, comment aurais-je pu quitter ma région natale du nord-est de la Chine pour venir travailler dans la capitale chinoise? Et comment aurais-je pu acheté ma propre voiture ? », constate Lu He qui loue un deux pièces le long du deuxième périphérique sud de Beijing.

Lu He, né au début de la politique de réforme et d'ouverture, travaille pour un concessionnaire automobiles. Auparavant, il avait exercé, pendant plusieurs années, le métier d'agent de sécurité. On peut ainsi dire qu'il « a grandi en même temps» que la politique de réforme et d'ouverture. Les changements survenus aussi bien dans son cadre de vie que dans son activité professionnelle sont des produits de la réforme et de l'ouverture. La Chine a vu naître la première compagnie d'agents de sécurité en 1984 et les voitures privées ne sont entrées dans les foyers chinois que depuis ces quelques dernières années.

« Quand j'étais petit, nous vivions à l'étroit. Toute l'année, nous faisions des économies sur tout, mais, malgré cela, nous ne pouvions toujours pas mettre de l'argent de côté », se souvient Lu He, « En même temps que je grandissais, la vie devenait meilleure. Après avoir terminé mes études secondaires, je suis resté quelques temps dans la maison familiale sans trouver de travail.C'est alors que j'ai décidé de partir tenter ma chance. »

La réforme et l'ouverture ont fourni à Lu He un contexte favorable. « Au départ, je voulais simplement tenter ma chance à Beijing mais, contre toute attente, tout s'est enchaîné de façon très favorable, Beijing m'a offert de nombreuses opportunités. » Il y a sept ans, peu après son arrivée à Beijing, Lu He travaillait en tant qu'agent de sécurité et gagnait un peu plus de 1 000 yuans par mois. Disposant du meilleur revenu de la famille, il a contribué à alléger les dépenses financières de ses parents. Afin de répondre au courant de l'époque, Lu He n'a également cessé d'améliorer ses compétences: il a appris l'anglais par lui-même, dépensé 3 000 yuans pour suivre des cours d'informatique et, de nouveau, 3 000 yuans pour apprendre à conduire...

La croissance économique a fourni davantage d'opportunités à Lu He. En 2005, il est devenu vendeur d'automobiles. Grâce à ses bonnes performances, il a pu quadruplé son revenu par rapport à son arrivée à Beijing. Il y a quelques années de cela, il n'avait pu se permettre d'acheter un billet d'entrée de vingt yuans pour visiter le Palais impérial, à présent, il « s'est rendu dans les plus célèbres sites touristiques » tels que le Palais impérial et la Grande Muraille. Auparavant, pour économiser de l'argent, il ne rentrait pas dans sa région natale passer la fête du Printemps avec ses parents, désormais, il a presque parcouru les quatre coins de Beijing avec sa voiture…

« Je considère que la liberté d'esprit a beaucoup contribué au développement de ces dernières années », conclut Lu He.

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french.china.org.cn     2008/03/03

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