80 % sont catholiques, on découvre une église fréquentée par
740 croyants. Le catholicisme fut introduit en 1865 à Yanjing.
Dix-sept prêtres ou missionnaires desservaient cette église. Les
livres canoniques sont en langue tibétaine. Les fidèles locaux
comme les autres Tibétains considèrent le Nouvel An tibé-
tain comme le début de l'année, la fête de Noël comme une
fête importante. A Noël, le prêtre dit la messe et explique
l'Evangile en tibétain. Les fidèles et les invités prennent le
repas dans la cour de l'église, puis dansent le golzhuang et le
xianze. Chaque année, à l'occasion de la fête tibétaine de la
Danse des divinités, le monastère de Gangda invite le prêtre
et les fidèles catholiques à y assister.
Liberté religieuse
La liberté religieuse est une politique fondamentale de la
Chine. L'article 36 de la Constitution chinoise stipule que « les
citoyens de la République populaire de Chine sont libres de pra-
tiquer une religion », que « n'importe quel organe d'Etat, grou-
pement social et individu ne peut contraindre un citoyen d'épou-
ser une religion ou de ne pas y adhérer, ni adopter une attitude
discriminatoire à l'égard du citoyen croyant ou non croyant » et
que « l'Etat protège les activités religieuses normales ».
La soi-disant croyance du peuple entier de l'ancien Tibet
était un phénomène social disproportionné causé par le ré-
gime d'union du pouvoir et de la religion et une illustration
d'agression aux droits de l'homme dans la période du sys-
tème du servage féodal. A cette époque-là, on vivait une situa-
tion malgré soi ; il n'existait pas de liberté de croyance.
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