de haut niveau et des ecclésiastiques et laïcs et le besoin d'activi-
tés religieuses des citoyens croyants, certains monastères im-
portants figurent sur la liste des sites et monuments historiques
protégés par l'Etat ou la Région autonome.
Les fidèles peuvent établir librement une salle de prière
ou une niche de bouddha dans leur maison, entrer librement
dans les monastères, aller au mont et au lac sacrés, pratiquer
la circumambulation, faire tourner les moulins à prières, ap-
porter des offrandes dans les temples, réciter les canons
bouddhiques. Au Tibet, on peut voir partout des bannières
religieuses suspendues par des hommes de bien et des femmes
de grande foi, des tas de mani gravés de canons bouddhiques,
des fidèles faisant tourner les moulins à prières ou des pèle-
rins se prosternant tous les trois pas. Chaque année, le
nombre de pèlerins au seul monastère de Jokhang peut at-
teindre un million de personnes. Les coutumes à caractère
religieux du mariage et des funérailles sont respectées. Des
fêtes religieuses ont lieu chaque année, comme le Mönlam
Chenmo (grande cérémonie de prière), le pèlerinage au mont
sacré Zari pendant l'année du Cheval et le tour du Nam Co,
lac sacré, pendant l'année de la Chèvre.
Le système de réincarnation des bouddhas vivants est
considéré comme un élément important de l'application de
la politique de liberté religieuse. En 1992, le XVIIe bouddha
vivant Karmapa s'est vu conférer l'approbation et la confir-
mation du gouvernement central. L'enfant réincarnation du
Xe Panchen Erdini a été approuvé en 1995, en conformité
avec les rites du bouddhisme tibétain et la coutume historique,
par voie de tirage au sort dans une urne d'or. Les bouddhas
vivants identifiés participent aux diverses activités religieuses
du Tibet.
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