Avec la réforme démocratique du Tibet, parallèlement à
l'abolition du système de servage féodal, la Chine a aboli les
privilèges et le système d'oppression des monastères et des
moines de haut rang, ce qui a protégé la liberté religieuse des
ecclésiastiques et des laïcs. La vie des bonzes et bonzesses restés
dans les monastères s'est améliorée, et les activités religieuses
ont été protégées. Depuis la réforme démocratique du Tibet,
les Tibétains ont vraiment obtenu la liberté individuelle et la
liberté de croyance. Ils ont la liberté d'entrer au monastère et
de reprendre la vie séculière. Les bonzes et bonzesses ont établi
par des élections démocratiques un comité ou une équipe de
gestion démocratique qui gère les affaires religieuses et déve-
loppe les activités bouddhiques. Le Tibet compte 46 000
bonzes et bonzesses, soit 1,7 % de la population. Ils étudient
les canons bouddhiques, débattent de questions religieuses, pra-
tiquent des exercices religieux, imposent les mains, lisent les
canons, prient pour le bonheur et la disparition du malheur.
Selon le désir des personnes des milieux religieux patriotiques
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