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2005

Liberté religieuse

La liberté religieuse est une politique fondamentale de la Chine. L'article 36 de la Constitution chinoise stipule que « les citoyens de la République populaire de Chine sont libres de pratiquer une religion. » ; « N'importe quel organe d'État, groupement social et individu ne peut contraindre un citoyen d'épouser une religion ou de ne pas y adhérer, ni adopter une attitude discriminatoire à l'égard du citoyen croyant ou incroyant. » ; « L'État protège les activités religieuses normales. »

La soi-disant croyance du peuple entier de l'ancien Tibet était un phénomène social disproportionné causé par le régime d'union du pouvoir et de la religion et une illustration d'agression aux droits de l'homme dans la période du système du servage féodal. À cette époque-là, on vivait une situation malgré soi ; il n'existait pas de liberté de croyance.

Avec la réforme démocratique du Tibet, parallèlement à l'abolition du système de servage féodal, la Chine a aboli les privilèges et le système d'oppression des monastères et des moines de haut rang, ce qui a protégé la liberté religieuse des ecclésiastiques et des laïques. La vie des bonzes et bonzesses restés dans les monastères s'est améliorée, et les activités religieuses ont été protégées. Depuis la réforme démocratique du Tibet, les Tibétains ont vraiment obtenu la liberté individuelle et la liberté de croyance. Ils ont la liberté de d'entrer au monastère et de reprendre la vie séculière. Les bonzes et bonzesses ont établi par des élections démocratiques un comité ou une équipe de gestion démocratique qui gère les affaires religieuses et développe les activités bouddhiques. Le Tibet compte 46 000 bonzes et bonzesses, soit 2 % des habitants de la région autonome du Tibet. Ils étudient les canons bouddhiques, débattent de questions religieuses, pratiquent des exercices religieux, imposent les mains, lisent les canons, prient pour la bonheur et la disparition du malheur. Selon le désir des personnes des milieux religieux patriotiques de haut niveau et des ecclésiastiques et laïques et le besoin d'activités religieuses des citoyens croyants, certains monastères importants figurent sur la liste des vestiges et monuments historiques protégés par l'État ou la région autonome.

Les fidèles peuvent entrer librement dans les monastères, aller au mont et au lac sacrés, pratiquer la circumambulation, faire tourner les moulins à prières, apporter des offrandes dans les temples, réciter les canons bouddhiques. Au Tibet, on peut voir partout des bannières suspendues par des hommes de bien et des femmes de grande foi, des tas de mani gravés de canons bouddhiques, des fidèles faisant tournant les moulins à prières ou des pèlerins se prosternant tous les trois pas. Presque chaque foyer possède une salle de prière ou une niche de bouddha. Chaque année, le nombre de pèlerins au seul monastère de Jokhang peut atteindre un million de personnes•fois. Les coutumes à caractère religieux du mariage et des funérailles sont respectées. Des fêtes religieuses ont lieu chaque année, comme le Mönlam Chenmo (grande cérémonie de prière), le pèlerinage au mont sacré Zari pendant l'année du Cheval et le tour du Namco, lac sacré, pendant l'année de la Chèvre.

Le bouddhisme tibétain possède ses propres caractéristiques ; par exemple, le système de réincarnation du tulku est considéré comme un élément important de l'application de la politique de liberté religieuse. En 1992, le XVIIe tulku Karmapa a été le premier à se voir conférer l'approbation et la confirmation du gouvernement central. L'enfant réincarnation du Xe panchen erdini a été finalement approuvé en 1995, en conformité avec les rites du bouddhisme tibétain et la coutume historique, par voie de tirage au sort dans une urne d'or. Les tulku identifiés participent aux diverses activités religieuses du Tibet.

Institut du bouddhisme

Sous l'égide du gouvernement de la région autonome, l'Association des bouddhistes du Tibet a fondé en 1983 l'Institut du bouddhisme tibétain, et ouvert des classes d'études bouddhiques dans des monastères de différentes lignées. Le nombre de stagiaires dépasse 3 000. À part l'étude en temps ordinaire, ils organisent des séances d'explication des canons bouddhiques et de discussion de questions religieuses. Chaque année, des tulku, des moines de haut rang et des membres de l'organisme de gestion démocratique du monastère de chaque lignée sont envoyés à Beijing pour se perfectionner.

C'est en septembre 1987, sur une proposition du Xe panchen-lama et de Zhao Puchu, président de l'Association des bouddhistes de Chine, avec l'approbation du Conseil des affaires d'État que l'Institut national de tibétologie, un établissement de hautes études bouddhiques en langues de la famille tibétaine, a été établi à Beijing. Le siège de cet institut est au monastère de Xihuang où logeaient le Ve dalaï-lama et le VIe panchen-lama lorsqu'ils s'étaient présentés devant l'empereur de la dynastie des Qing. Les stagiaires sont principalement des tulku et quelques bonzes des monastères du bouddhisme tibétain de toutes les régions. Le programme se compose de l'étude des classiques et des sources du bouddhisme et de cours sur les diverses lignées du bouddhisme. La durée des études est de deux ou trois ans selon le niveau de base des étudiants et leur spécialité. L'institut se développe peu à peu vers la formation des étudiants du 1er cycle universitaire de quatre ans et de la maîtrise.

L'Institut national de tibétologie a formé depuis dix ans plus de 300 bonzes de haut rang. En 2004, il a rétabli le système de titre universitaire et a commencé à admettre des recrues. Vingt-sept bonzes venus d'une dizaine de monastères des sectes Gelug et Sagya ont passé les examens de 2005 organisés par la région autonome du Tibet et portant sur les canons et la philosophie bouddhiques. Les candidats devaient aussi obtenir un bon rang dans l'argumentation. Quatre gagnants ont été admis par cet institut où ils se perfectionneront afin de devenir des religieux professionnels.

Ces dernières années, l'Association des bouddhistes du Tibet a organisé des visites amicales, échanges et études à l'étranger pour des personnes des milieux religieux et reçu plus de dix mille personnes•fois de quelques dizaines de pays en pèlerinage, visite et recherche. 




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