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Les infrastructures : pour un développement de haute qualité et durable

French.china.org.cn | Mis à jour le 24. 07. 2019 | Mots clés : initiative « la Ceinture et la Route »,infrastructures

Du « tableau peint à grands traits » au « tableau peint à traits fins »

À l’occasion du 5e anniversaire du lancement de l’initiative, Xi Jinping a indiqué que pendant plusieurs années, nous avions réalisé un « tableau à grands traits » de la construction conjointe de « la Ceinture et la Route », et qu’à l’avenir il faudrait peindre un « tableau à traits fins » pour nous concentrer sur les points clé et les détails.

La « peinture à grands traits » et la « peinture à traits fins » sont deux styles de la peinture traditionnelle chinoise. L’une se concentre sur l’esquisse et l’autre sur les détails. La comparaison est une manière d’insister sur le développement de haute qualité et durable des infrastructures construites dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route ».

Comment réaliser ce développement de haute qualité et durable ? Selon Wang Bingnan, vice-ministre chinois du commerce, il faudrait relier la construction des infrastructures aux stratégies de développement économique et social de chaque pays, planifier les partenariats industriels à nouer, développer la mise en place des réseaux politiques, s’aligner sur des règles et standards uniformisés, promouvoir l’intégration des chaînes industrielles à l’échelle mondiale, approfondir les coopérations régionales et interrégionales et renforcer les partenariats et la connectivité à l’échelle mondiale.

« Les projets d’infrastructures de haute qualité et durables doivent d’abord avoir leur propre vitalité et de véritables valeurs, dont la valeur économique, la valeur écologique, la valeur sociale et la valeur en termes de gouvernance », a indiqué Du Chunguo, directeur général de Power China Resources Limited. Grâce à son excellente qualité de construction, la centrale à charbon du port de Kasim au Pakistan, construite par Power China Resources Limited et qui fournit 10 % de l’électricité du Pakistan, fonctionne toujours bien, assurant ainsi l’alimentation en électricité du pays. En même temps, la production d’électricité à bas prix a rapporté d’importants bénéfices au pays d’accueil. La centrale a payé 240 millions de dollars d’impôts en avril 2019.

Selon Du Chunguo, la compagnie a également planté 125 acres de mangroves, protégeant l’écosystème du littoral et terrestre du pays. Considérant la valeur environnementale, l’émission de soufre et d’oxyde d’azote de ce projet est bien inférieure aux demandes de la Banque mondiale sur les centrales à gaz. La centrale a réduit au maximum, via le dessalement, l’utilisation de l’eau douce à usage domestique et industriel. De plus, la compagnie a créé plus de 4 000 emplois directs et environ 10 000 emplois indirects, témoignant de la valeur sociale du projet.

Selon Julian Vella, directeur des infrastructures globales de la section Asie-pacifique de KPMG, la durabilité des projets d’infrastructures comprend la durabilité environnementale, économique, opérationnelle et sociale. Il faudrait non seulement assurer le cycle de vie des projets, mais aussi s’assurer que les projets fonctionnent sur le long terme pour continuer de faire bénéficier les communautés et les habitants locaux.

Selon Oyebanji Oyelaran-Oyeyinka, directeur de cabinet et conseiller spécial du président de la Banque africaine de développement, pour assurer des infrastructures de haute qualité et durables, il faudrait dresser des plans au plus haut niveau. Selon lui, l’Afrique doit renforcer ses liens non seulement avec le monde extérieur, mais aussi à l’intérieur de son propre continent, afin de stimuler les flux commerciaux régionaux.

Son point de vue est partagé par Shi Jiyang, directeur général et vice-président du Fonds Chine-Afrique pour le développement. D’après M. Shi, dans le secteur manufacturier, ce qui manque le plus en Afrique du Nord et en Afrique du Sud, ce sont les sources d’électricité et les réseaux électriques. Or, quand on parle de la coopération sino-africaine promue dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route », la connectivité jouit d’une importance primordiale. « La connectivité entre la Chine et l’Afrique concerne les ports, les aéroports, l’aviation, les télécommunications et d’autres secteurs. De plus, il y a aussi l’autoroute informatique sino-africaine et le système de paiement des règlements commerciaux sino-africains. Ce sont des infrastructures très importantes pour promouvoir la coopération et les investissements et faciliter les échanges entre la Chine et l’Afrique. »

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Source:La Chine au Présent