« La Chine a été cruciale pour GM », note David Zoia, directeur de la rédaction de WardsAuto, un site d'information sur l'industrie. « Pendant la crise de 2009 et la faillite, lorsqu'on touchait le fond en Amérique du Nord, la Chine a assuré la survie de GM. Le potentiel toujours présent rend ce marché encore plus important pour l'entreprise. »
M. Zoia a souligné que GM a réussi à devenir le constructeur automobile étranger le plus vendu en Chine, malgré son entrée sur le marché après Volkswagen. Il attribue cet exploit aux coentreprises chinoises de la société, qui représentaient 9,1 % de son chiffre d'affaires international au quatrième trimestre, en hausse de 8,4 %, selon GM.
La Chine a vendu 19,1 millions de véhicules privés en 2012, dépassant pour la première fois l'Europe en ventes totales de véhicules et désormais en pole position après avoir dépassé les États-Unis en 2009.
L'an dernier, les ventes européennes de véhicules privés ont atteint 12,5 millions d'unités, soit 1,1 million de moins que l'année précédente, et les États-Unis ont enregistré une croissance des ventes de 13 % en glissement annuel, la meilleure performance depuis 2008, mais ils restent juste derrière le marché chinois avec la vente de 14,5 millions d'unités.
Selon les analystes, le marché automobile va continuer à croître en Chine. En 2020, le nombre de véhicules vendus devrait passer à 33 millions.
Le marché chinois pourrait devenir aussi grand que ceux de l'Europe et des États-Unis combinés, a prédit en janvier Ferdinand Dudenhoeffer, directeur de recherche sur les véhicules à l'Université de Duisburg-Essen.
« C'est un marché énorme, que personne ne peut ignorer », a souligné M. Zoia à propos de la Chine. « Toutes les entreprises ont les yeux sur le pays. »
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