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D’autre part, Li Yingjie est un mécène. Un étage de l’hôtel est réservé à des artistes chinois ou étrangers qui y séjournentsans frais pendant l’accomplissement d’un projet artistique. Divers ateliers sont mis à leur disposition : sculpture, peinture chinoise ou occidentale. L’Italien Mauro Tacconivient travailler en Chine un ou deux mois par an depuis quelques années. Sa forme d’art tient aussi des roches : il les contemple, puis peint une image sur leur surface.
Le personnel de service de l’hôtel est nourri gratuitement et ceux qui habitent loin peuvent loger sur place, ajoute Li, « car leur salaire n’est pas très élevé. »
La terrasse sur le toit est un magnifique jardin d’où l’on peut contempler les quatre points cardinaux de la capitale. Les bars intérieur et extérieur sont dotés de tables et chaises à nulles autres pareilles, toutes différentes, et d’une grande originalité.
Dans le petit salon du rez-de-chaussée, Li a fait reproduire en marbre (Dalishi大理石)un tapis de Florence qu’il avait admiré lors de son exposition en Italie en 2013. Il a aussi exposé en France.
Dans les corridors de cinq étages de chambres de l’hôtel sont exposées des œuvres européennes, des peintures chinoises à l’huile, des aquarelles, des paysages, et des œuvres modernes chinoises.
Si l’on s’interroge sur la provenance des fonds, il faut savoir que Li ne reçoit aucune subvention. Il a bâti son œuvre à la sueur de son front. Les œuvres exposées au musée – propriété nationale – doivent demeurer à l’intérieur du pays. Mais Li peut disposer du reste comme il l’entend.
Source: french.china.org.cn |
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