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Beijing en images un matin de juillet.
Rien ne nous rend plus conscient de notre environnement qu'un retour après l'avoir quitté. Un lieu, une ville, un pays, c'est comme un enfant qu'on ne voit pas grandir quand on vit à ses côtés quotidiennement, mais ses grands-parents qui le revoient le weekend, ou des amis qui rendent visite une fois par saison, diront « Comme il a changé! »
Ainsi, revenue à Beijing après une absence de trois mois, je suis d'abord allée au marché trois jours de suite, puis j'ai déambulé dans le jardin central du complexe où je réside, ainsi que dans les rues environnantes.
Cerises cerises cerises
1. Le marché
« Notre » marché ouvre à 7h tous les matins pour fermer à 14h exactement. On y trouve tout ce que la terre peut produire, y compris de plus en plus fruits et légumes importés. C'est la saison des cerises, et l'on offre au moins six variétés cette semaine. En plus ders produits frais, on y trouve des céréales, des épices, des fruits de mer, des fleurs coupées, etc. Les clients déambulent -- qui va qui vient -- dans les étroites allées, comparent, discutent, achètent.
Déjeuner sur place
Dans la section arrière on peut aller prendre le petit déjeuner à la chinoise : une soupe de huntun accompagnée de youtiao (bâtons de pâte frite), des baozi (petits pains farcis cuits à la vapeur), des légumes sautés, des œufs durs, des jianbingguozi (crêpe remplie de bonnes choses et repliée sur elle-même dans les deux sens), et des zongzi (riz glutineux contenant ou non du porc, des œufs, cuit à l'étuvée dans une feuille de jonc), du doufunao (tofu mou bien assaisonné), et des … et du …
Jianbingguozi
Les Chinois urbains accordent de moins en moins de temps à la cuisine. Le choix ne manque pas pour manger sur le pouce ou dans divers établissements spécialisés en cuisine rapide, ou encore, ils font livrer à domicile. À l'entrée de mon lieu de résidence, une grande affiche attrayante offre des mets avec le prix et un code pour commander par téléphone.
Source: french.china.org.cn |
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