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Avec Yang Renfeng au temple de Confucius.
Après mes quelques jours d'enseignement à Hangzhou en tant que professeure invitée, j'ai fait un crochet par Nanjing avant de rentrer à Beijing.
Cette merveilleuse ville était l'une des onze destinations de mon premier voyage en Chine en 1985. L'image qui m'est restée d'alors est celle du grand pont sur le Changjiang (le fleuve Yangsté), dont j'admirais les lampadaires en forme de fleurs de magnolia. Notre guide, madame Yang, nous avait expliqué que ce pont avait été entièrement conçu et construit par les Chinois seuls, et avec des matériaux chinois. Il illustrait le slogan lancé par le président Mao : « Indépendance, autonomie, recours à ses propres forces ».
Ma deuxième visite eut lieu en 1992. Une délégation d'écrivains du Québec était venue à l'Université de Nanjing pour une conférence sur la littérature québécoise. Comme je vivais déjà à Beijing, je n'avais bénéficié ni de subvention ni de rémunération, mais j'avais tout de même préparé un exposé sur « la perception de la Chine dans quatre œuvres littéraires québécoises ».
Puis, nous avions visité le Mausolée de Sun Yatsen, au Zijingshan ou mont de Pourpre et d'Or. On y accède à pied si l'on a le courage d'escalader les 392 marches. Ce nombre symbolisait la population du pays au moment de la construction : 392 millions d'habitants. Les remparts de la ville m'avaient aussi beaucoup impressionnée avec leurs treize portes. Hier, j'ai remarqué qu'on en avait reconstruit plusieurs.
Source: french.china.org.cn |
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