Accueil [Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]

Shanghai, à cause de la pluie

Puis, dans les environs j'ai découvert de jolies maisons françaises du temps des concessions étrangères. Certaines sont fort bien entretenues, d'autres tomberont bientôt en ruines; elles servent encore d'habitation ou ont été transformées en hôtels, magasins de luxe, clubs privés, ou commerces comme le joli « Petit Paris », un café avec salle de lecture.

Le joli « Petit Paris » (Crédit photo: Lisa Carducci)
Le joli « Petit Paris » (Crédit photo: Lisa Carducci)

J'ai ensuite entrepris la célèbre Nanjing Lu, ouest, centre, puis est. J'ai visité le Parc Renmin, le Musée de Shanghai, le Grand Théâtre, et, toujours à pied et sous la bruine, poursuivi jusqu'au bund. Là, je revoyais la rive telle qu'elle était en 1985, avec ses banques et compagnies d'assurance étrangères, sans les gigantesques édifices qui font aujourd'hui la gloire de Shanghai. Le bund d'alors était ma première image de Chine; aussitôt descendus de l'avion, notre guide nous y avait conduits.

Au cours des quinze ou vingt dernières années, le bâtiment de plus haut de Shanghai ou de la Chine ne le demeure pas longtemps, car un autre vient vite le dépasser. Une tour de 121 étages en construction atteindra 632 mètres en 2014, et sera le plus haut bâtiment de Shanghai et le second du monde après Dubai.

En conclusion, je dois des excuses à Shanghai. La ville est propre; ses gens m'ont paru calmes; les travailleurs migrants me semblent mieux intégrés qu'à Beijing; on fait preuve de civisme : par exemple, les gens ne parlent pas fort en public et utilisent peu leur cellulaire dans les lieux communs. Par contre, l'anglais donne encore à sourire.

Oui, maintenant, je pourrais vivre à Shanghai, avec un parapluie, et son métro.

     1   2   3  


Accueil [Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]