Shanghai, à cause de la pluie

Contrairement à Beijing, le prix du trajet de métro varie selon la distance, mais les bus sont à prix fixe : 2 yuans. Je ne trouvais pas de restaurant qui prépare des mets « véritables », pas du fastfood, quand tout à coup j'en ai découvert un, de spécialités shanghaiennes : le Iron squid must, que j'ai commandé, avait bon goût mais était en effet dur comme fer. Il y avait aussi Tripe and beef with eating; Shu incense pot pot chicken; Plum drunk shrimp; Four like roast husband; Greedy goose intestinal; et la perle rare : Germany sexual harassment!

Tiens… un chien !

Le lendemain, je suis sortie à 8h30 pour ne rentrer qu'à 17h40. Sauf 20 minutes pour déjeuner, j'ai marché ou été debout pendant plus de neuf heures. Il n'y a pas toujours de place assise dans le métro, mais j'ai été surprise de constater qu'à n'importe quelle heure, le métro n'est jamais rempli.

Je compte avoir parcouru à pied une vingtaine de kilomètres ce jour-là.

Du métro Huangpi Lu, j'ai remonté la rue commerciale de luxe Huaihai, admirant les vitrines décorées avec art et créativité, jusqu'au temple Jing'an, une impressionnante construction dorée au beau milieu d'un carrefour. Ce temple a une histoire de 1 500 ans et sa reconstruction n'est pas encore achevée.