A l'approche des Jeux olympiques qui se dérouleront du 8 au 24 août à Pékin, un nouveau souffle olympique s'est abattu sur la Grande Muraille. Au loin, les touristes peuvent lire du plus célèbre monument chinois le slogan des JO « Un monde, un rêve ».
Ce gigantesque ouvrage de défense de la Chine antique a plus de 2 000 ans d'existance. Durant l'époque des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.), la Chine était divisée en états rivaux. Ces derniers ont alors construit des murs pour prévenir d'éventuelles attaques. La dynastie des Ming (1368-1644) a continué de restaurer la Grande Muraille pour lui donner la forme que nous lui connaissons aujourd'hui.
Haute de près de 8 m en moyenne, la Grande Muraille avait 6,5 m de large à la base et 5,8 m au sommet. Cinq cavaliers pouvaient y tenir les uns à côté des autres. Les tours de guet permettaient une surveillance permanante de la frontière ; les tours d'alerte étaient destinées à la transmission de signaux optiques. Si l'ennemi attaquait, on faisait des signaux de fumée le jour ou on allumait un feu la nuit pour donner l'alerte.
Seules quatre sections de la Grande Muraille, les plus remarquables à Beijing, sont ouvertes au public : Badaling, Mutianyu, Jinshanling et Simatai. La longueur totale de la Grande Muraille de Beijing atteint 629 km, avec 827 terrasses, 71 cols et forteresses.
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