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Les vaccins chinois jugés les plus fiables par de nombreux pays

French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 02. 2021 | Mots clés : vaccin chinois

« Evincés dans la course pour les vaccins occidentaux, les pays en développement se tournent vers la Chine. » Le 16 février, le Washington Post a publié un article sur ce sujet, déplorant que de nombreux pays en développement jugent que les vaccins chinois soient les plus fiables pour lutter contre le COVID-19. 

Depuis un certain temps, les vaccins chinois sont devenus le « cadeau du Nouvel An chinois » le plus attendu pour de plus en plus de pays, en particulier les pays en développement : de nombreux dirigeants étrangers se font vacciner publiquement avec un vaccin chinois et en font l’éloge. De nombreux pays affrètent des avions pour la Chine pour en acheter, et des présidents ou des dirigeants de haut niveau se rendent personnellement à l’aéroport pour accueillir leur arrivée. Jennifer Huang Bouey, une experte américaine sur la Chine et un épidémiologiste auprès de RAND Corporation, a déclaré dans une interview au Washington Post : « Nous n’avons jamais vu une demande internationale aussi forte pour les produits pharmaceutiques chinois. »

Huit dirigeants reçoivent le vaccin chinois 

Ces derniers jours, l’aéroport de Beijing est devenu central pour de nombreux pays du monde, en particulier les pays en développement, car de cet endroit part le très attendu « cadeau du Nouvel An chinois », à savoir le vaccin chinois. Le 17 février, dans la matinée, un avion affrété par le gouvernement sénégalais a atterri à Beijing et est reparti avec une cargaison du vaccin chinois, arrivant à destination à l’aube le lendemain. Il s’agit du premier lot de vaccins que la Chine exporte vers le Sénégal et du premier lot de vaccins que la Chine exporte vers un pays d’Afrique subsaharienne.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré le 8 février que la Chine avait exporté ses vaccins – ou était en train de la faire – dans 22 pays. Parallèlement, la Chine a fourni une assistance vaccinale à 53 pays en développement. Le 15 février, un lot de vaccins contre le COVID-19 dans le cadre de l’aide de la Chine au Zimbabwe partait de Beijing pour Harare, la capitale du pays. Il s’agit du premier lot pour ce pays le plus pauvre du monde en Afrique australe. Le vice-président et ministre de la Santé du Zimbabwe Constantino Chiwenga a accueilli le chargement à l’aéroport avec une délégation gouvernementale. Le président Emmerson Mnangagwa a organisé une cérémonie au palais présidentiel dans l’après-midi en l’honneur du vaccin chinois. Selon lui, le fait que le Zimbabwe soit parmi les premiers pays à recevoir l’aide vaccinale de la Chine montre que les deux pays sont de bons amis et partenaires. Alors que la Chine a elle aussi besoin du vaccin, elle n’oublie pas les pays en développement comme le Zimbabwe, ce qui reflète le rôle salutaire de la Chine dans la lutte mondiale contre l’épidémie. Il a dit que ce vaccin est « la lumière au bout du tunnel » et apporte de l’espoir au gouvernement zimbabwéen et aux personnes qui luttent contre l’épidémie. Le gouvernement et le peuple zimbabwéens sont profondément reconnaissants de cet acte de secours. 

De nombreux dirigeants étrangers ont « liké » le vaccin chinois et se sont faits vaccinés. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale, âgé de 78 ans, a reçu une injection le 15 février à Malabo, la capitale du pays, et a déclaré que la Chine était non seulement le meilleur ami de la Guinée équatoriale, mais aussi le meilleur ami de l’Afrique. Le vaccin fourni par la Chine a sauvé la vie des Africains. « J’apprécie beaucoup cet acte chinois de charité. »

Selon des statistiques incomplètes, au moins huit dirigeants étrangers ou hauts dirigeants ont reçu publiquement une injection du vaccin chinois. Outre le président équatoguinéen, on trouve aussi le président turc Recep Tayyip Erdoğan, le président seychellois Wavel Ramkalawan, le premier ministre jordanien Bisher Al-Khasawneh, le président indonésien Joko Widodo, le prince héritier du Bahreïn et premier ministre Salman ben Hamad Al Khalifa, le président péruvien Francisco Rafael Sagasti Hochhausler, et le président chilien Miguel Juan Sebastián Piñera Echenique. 

De nombreux dirigeants de pays en développement ont exprimé leur gratitude à l’égard de la Chine pour son amitié sincère avec les dons de vaccins. Le premier ministre cambodgien Hun Sen a déclaré en saluant l’arrivée du vaccin chinois à l’aéroport international de Phnom Penh il y a quelques jours : « Il y a un dicton au Cambodge qui dit que les bons amis doivent s’entraider dans le malheur. Le vaccin chinois est une autre preuve solide de l’amitié et de la coopération étroite entre le Cambodge et la Chine et les deux peuples. »

Le Pakistan, un autre « ami pour toujours » de la Chine, a approuvé le 15 février l’essai clinique de phase III dans de nombreux hôpitaux au Pakistan du vaccin contre le COVID-19 développé conjointement par l’Institut de microbiologie de l’Académie chinoise des sciences et la société chinoise The Biologics Company. Quelque 10 000 volontaires pakistanais y participeront. Le Pakistan est également devenu le premier pays au monde à accepter le troisième vaccin développé par la Chine.

L’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine très en retard

Le président américain Joseph Biden a déclaré dans une interview à CNN le 16 février que tous les Américains seraient vaccinés d’ici la fin du mois de juillet de cette année. La Maison Blanche a annoncé le même jour qu’elle augmenterait le nombre de vaccins contre le COVID-19 fournis à chacun des Etats américains à 13,5 millions de doses par semaine, soit une augmentation de 57 % par rapport à avant la prise de fonction de M. Biden. Selon les statistiques du CDC, le nombre total de vaccins aux Etats-Unis a déjà dépassé 55 millions de doses.

Selon le New York Times, dans un article du 17 février, environ 180 millions de doses avaient été injectées dans le monde à ce jour. Les taux de vaccination les plus élevés se trouvent en Amérique du Nord, avec en moyenne 9,7 doses pour 100 personnes, et en Europe, avec 5,6 doses, contre 2 doses en Amérique latine 2 doses, 1,5 doses en Asie et moins de 0,1 dose en Afrique en moyenne pour 100 personnes.

« Les pays en développement, de l’Afrique du Nord à l’Amérique du Sud, commencent à privilégier les vaccins chinois ». Selon le Washington Post, un problème majeur auquel le monde actuel est confronté avec l’épidémie est que le nombre de vaccins commandés par les pays riches est deux à trois fois supérieur à celui de sa population, alors que les pays en développement pauvres ne peuvent pas obtenir de contrats de vaccins avec les entreprises occidentales. Ces pays en développement étant placé en queue de la liste d’attente par l’Occident, ils se tournent vers la Chine. Le Pérou pourra par exemple vacciner environ la moitié de sa population en juin après avoir commandé le vaccin à la Chine.

Le 16 février, le premier lot de vaccins contre le COVID-19 exporté de Chine vers la Hongrie est arrivé à Budapest, faisant de ce pays le premier de l’Union européenne (UE) à importer le vaccin chinois. Selon le Wall Street Journal, en raison de problèmes dans la production de vaccins des sociétés occidentales, qui ont empêché l’UE d’en obtenir, certains gouvernements de petits pays européens se sont tournés vers la Chine pour en acquérir. Les dirigeants de l’Allemagne, de la France, de l’Autriche et d’autres pays envisagent maintenant des vaccins développés par la Chine et la Russie. Les hauts responsables de certains pays européens affirment que la Chine peut initialement livrer des millions de vaccins dans les quelques jours suivant la signature du contrat, ce qui contraste avec les entreprises occidentales. L’article précise également que les Etats-Unis et l’Europe sont d’abord préoccupés par la question de la vaccination de leurs propres populations, contrairement à la Chine, qui a depuis longtemps annoncé qu’elle partagerait largement ses vaccins.

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Source:french.china.org.cn