La diplomatie axée sur la civilisation : une impulsion nouvelle aux relations sino-européennes

Par : Yann |  Mots clés : Xi Jinping, UE, Peng Liyuan, UNESCO
French.china.org.cn | Mis à jour le 26-05-2014

Enrichir le partenariat global stratégique sino-européen du point de vue de la civilisation

La coopération internationale est un important moyen pour promouvoir la croissance économique des divers pays. Le 28 mars dernier, le président Xi Jinping a indiqué dans le discours qu'il a tenu en Allemagne à la Fondation Colbert : « Le XXIe siècle sera marqué par la coopération. L'ampleur de cette coopération dépendra de l'ouverture de notre esprit. » Dans le cadre de la diplomatie axée sur la civilisation, cet « esprit » doit procéder d'une attitude constructive, clairvoyante et orientée vers l'avenir. En ce qui concerne la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Europe, l'idée primordiale consiste à voir la croissance de l'autre partie en embrassant le principe du gagnant-gagnant, à saisir les opportunités offertes par le développement de l'autre pays pour promouvoir son propre développement, au lieu de le contrer par le biais de mesures protectionnistes. Ces dernières années, du fait de l'écart entre la Chine et l'Europe en termes de rythme de croissance, de nombreux Européens voient d'un mauvais œil ces relations de coopération entre la Chine et leur pays, une psychose sociale qui laisse s'installer le protectionnisme commercial.

Selon les données de la Direction générale du commerce de l'UE, parmi les 13 enquêtes antidumping engagées par l'UE en 2012, 4 visaient la Chine ; et parmi les 6 enquêtes antisubvention qu'elle a lancées la même année, 3 concernaient la Chine. En réalité, l'UE devrait adopter une attitude plus positive à l'égard de sa coopération économique et commerciale avec la Chine, en tenant compte non seulement des bénéfices que les pays européens ont tirés du commerce avec ce pays, mais aussi des opportunités que la croissance économique chinoise leur a apportées. À l'heure actuelle où la Chine accélère son industrialisation, son informatisation, son urbanisation et sa modernisation agricole d'un type nouveau, ses investissements et sa demande en consommation sont énormes. Dans les cinq ans à venir, la Chine importera des marchandises pour une valeur totale de 10 000 milliards de dollars ; ses investissements combinés à l'étranger dépasseront les 500 milliards de dollars américains ; et plus de 500 millions de Chinois voyageront à l'étranger. Pour l'UE, ces estimations représentent certainement des occasions non négligeables pour promouvoir sa croissance économique.

Pendant sa visite en Europe, le président Xi Jinping a proposé le nouveau concept « d'échanges et d'enrichissement mutuels » tous azimuts avec chacun des pays de l'UE en matière de réforme et d'édification d'un système de gouvernance internationale, à dessein de jeter des bases au développement des relations sino-européennes pour la prochaine décennie. Actuellement, la stratégie de développement élaborée par la Chine s'accorde avec celle de l'Europe. La réforme chinoise est entrée dans une période cruciale où elle doit affronter d'âpres défis. L'Europe, quant à elle, est confrontée à une série de problèmes structurels qu'elle sera amenée à résoudre pour promouvoir sa stratégie intitulée « Europe 2020 ». La multiplication des échanges et le renforcement de la coopération entre la Chine et l'Europe affermiront sans aucun doute les succès obtenus dans la réforme et le développement des deux parties.

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