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Guan Jian : la visite du président Xi Jinping en République du Congo servira de force motrice au développement des relations sino-congolaises
Guan Jian : la visite du président Xi Jinping en République du Congo servira de force motrice au développement des relations sino-congolaises

Le nouveau président de la République populaire de Chine Xi Jinping effectuera une visite d'État en République du Congo fin mars. Cette visite, la première d'un plus haut dirigeant chinois dans ce pays, suscite un vif intérêt au sein de la population congolaise. Monsieur Guan Jian, ambassadeur de Chine au Congo, a récemment accordé une interview exclusive à l'envoyé spécial de China.org.cn dans sa résidence à Brazzaville.

Monsieur Guan a tout d'abord indiqué que « Le président Xi Jinping sera le premier chef d'État chinois à effectuer une visite en République du Congo depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays il y a près de 50 ans. Le peuple congolais attend avec enthousiasme la visite du président Xi, qui servira de force motrice vigoureuse au développement ultérieur des relations de coopération amicale entre la Chine et le Congo. Elle ne manquera pas de renforcer la coopération politique en même temps que les relations économique, commerciale et culturelle, car il s'agit d'une coopération multisectorielle. »

Monsieur Guan a souligné que « Depuis 2001, grâce à la plate-forme du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), les deux pays enregistrent des résultats fructueux, notamment dans leurs efforts pour étendre les champs de leur coopération. En premier lieu, le Forum a permis aux chefs d'État chinois et africains d'avoir des contacts plus fréquents tout en établissant des mécanismes d'échanges à plusieurs niveaux, comme par exemple celui des conférences ministérielles. Par ailleurs, il a servi aussi de plate-forme pour la coopération dans les domaines économique, commercial, culturel et de la presse comme au niveau non gouvernemental. Depuis une douzaine d'années, la coopération sino-africaine n'a cessé de gagner en ampleur et en profondeur. »

L'ambassadeur Guan a cité des exemples : « 21 équipes médicales chinoises, comptant au total 670 médecins et infirmiers, se sont rendues au Congo. Elles ont travaillé dans des conditions difficiles, mais ont noué une profonde amitié avec la population locale. En particulier, lors de l'importante explosion d'un dépôt d'armes en 2012, qui a fait des centaines de morts et de blessés, les médecins chinois se sont tout de suite rendus sur place pour porter secours aux victimes, en étroite collaboration avec les médecins congolais. Les Congolais leur ont adressé des éloges et le président Sassou Nguesso a hautement apprécié leur dévouement. »

Monsieur Guan a fait remarquer qu'en 2006, au cours de la visite au Congo de Wen Jiabao, alors Premier ministre, les deux parties ont signé un accord global de coopération économique et commerciale conformément au principe d'avantages mutuels. Les deux parties ont durement travaillé pour l'exécution de cet accord, notamment pour le développement des infrastructures, ce qui a énormément changé la physionomie du Congo.

Selon Monsieur Guan, l'Afrique est un continent en développement, elle diffère beaucoup de l'Europe ou des États-Unis où les activités sont axées sur la finance et les services. L'Afrique doit, en premier lieu, redoubler d'efforts pour développer et améliorer ses infrastructures. À cet égard, les entreprises chinoises possèdent certains avantages, puisque la Chine vient d'entreprendre des travaux d'infrastructures à grande échelle. Nous possédons donc des techniques valables et les entreprises chinoises peuvent jouer leur rôle dans ce domaine.

Monsieur Guan a souligné qu'il s'agissait toujours d'une coopération mutuellement avantageuse. À l'avenir, les entreprises chinoises devront investir davantage au Congo, au lieu de conclure uniquement des contrats de travaux forfaitaires comme par le passé. Les conditions seront excellentes pour la participation financière des entreprises chinoises, puisque le Congo doit développer son agriculture, établir des zones de développement spéciales, protéger ses forêts et son environnement et accélérer son industrialisation.

Pour conclure, l'ambassadeur Guan a souligné que : « Dans le passé, la forme principale de coopération était le soutien apporté par la Chine à l'Afrique. Mais à partir des années 80, les pays africains ont beaucoup changé en raison, surtout, de l'introduction de l'économie de marché libre avec l'application de la politique de réforme et d'ouverture. Mais la coopération entre la Chine et l'Afrique ne s'est pas arrêtée pour autant, elle a plutôt revêtu une forme plus diversifiée. La Chine dispose de techniques et de capitaux, alors que les pays africains sont riches en ressources naturelles et humaines. Les deux parties sont donc complémentaires, conditions qui assurent la pérennité de leur coopération mutuellement avantageuse.

french.china.org.cn     2013/03/28

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