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La Chine accorde une grande importance aux relations sino-africaines

French.china.org.cn | Mis à jour le 22. 03. 2013 | Mots clés : Chine; Afrique, Xi Jinping, sino-africaines; Nkosazana Dlamini-Zuma,

Le 17 février 2013, Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, a rencontré au Grand Palais du Peuple à Beijing, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine. Selon Xi Jinping, la Chine soutient le développement autonome et l'union des pays africains, ainsi que leur recherche d'une voie adaptée à la situation africaine. Le développement africain représente une opportunité pour la Chine, et celui de la Chine est aussi une chance pour l'Afrique. Le développement commun des deux parties revêt une grande importance pour renforcer la puissance globale des pays en développement et promouvoir la démocratisation des relations internationales. Mme Zuma a souligné que la Chine est un important partenaire stratégique dans la modernisation et le développement durable de l'Afrique, et que les pays africains souhaitent s'inspirer des expériences réussies du développement chinois et renforcer les échanges et la coopération dans des domaines tels que la planification du développement, l'agriculture, l'industrie manufacturière, les sciences et techniques, les infrastructures ainsi que la formation des ressources humaines, en maintenant une communication et une coordination étroites sur les questions régionales et internationales de premier plan.

He Wenping, directrice du Bureau de l'Afrique à l'Institut de l'Asie de l'Ouest et de l'Afrique relevant de l'Académie des sciences sociales de Chine, pense que cette entrevue a transmis un message clair et explicite : « La Chine accorde, comme d'habitude, de l'importance au maintien de ses relations avec l'Afrique. Apprécier le développement des relations sino-africaines a toujours été un aspect important de la politique diplomatique chinoise. »

Xi Jinping, à titre de président chinois, a participé, à la fin du mois de mars, au 5e sommet des BRICS. Cela montre que la Chine continue à attacher de l'importance à l'Afrique, au développement des relations sino-africaines et au renforcement des relations avec les pays en développement.

Le Forum sur la coopération sino-africaine : un mécanisme efficace

Selon He Wenping, dans cette nouvelle ère, le développement des relations sino-africaines s'est étendu à de nouveaux secteurs. Dans les années 1960 et 1970, les relations amicales sino-africaines se sont traduites dans le domaine politique, alors que dans les années 1980, elles se sont concrétisées par des coopérations dans le domaine économique. Depuis l'établissement du mécanisme du Forum sur la coopération sino-africaine en 2000, en plus des domaines traditionnels tels que la politique et l'économie, la collaboration et les échanges entre la Chine et l'Afrique ont été renforcés en matière de sécurité nationale, de culture, d'éducation, de formation des ressources humaines, de syndicats, et de politiques bénéficiant aux jeunes et aux femmes. « En tant que mécanisme de coopération, le Forum sur la coopération sino-africaine lance tous les trois ans un projet de coopération, pour lequel les États jouent le rôle principal. Cette action a donné une impulsion vigoureuse au développement des relations sino-africaines », observe Mme He.

Selon elle, depuis la mise en œuvre du Forum, la Chine et l'Afrique ont réalisé de grands progrès dans l'établissement et le développement d'un nouveau partenariat stratégique, caractérisé par l'égalité et la confiance politique, la coopération économique mutuellement bénéfique, les échanges culturels dont les deux parties peuvent tirer profit réciproquement, le renforcement des échanges et des consultations sur la sécurité, ainsi que la coopération étroite sur les affaires internationales. Le Forum sur la coopération sino-africaine prouve, à travers sa pratique et ses actions durant une décennie, qu'il n'est pas un club de paroles creuses, mais une plate-forme efficace qui permet à la Chine et aux pays africains de mener un dialogue collectif, d'échanger des expériences, de renforcer leur confiance mutuelle et d'entreprendre une coopération pratique. Le Forum est déjà devenu un symbole important dans les relations sino-africaines et dans la diplomatie chinoise multilatérale. Sur le plan économique, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique, qui était de 10 milliards de dollars en 2000, a dépassé les 200 milliards en 2012. Les investissements chinois en Afrique ont atteint 14,74 milliards de dollars, soit vingt fois plus qu'en 2003. Si l'on y ajoute ceux qui arrivent via des pays tiers, les investissements chinois totalisent plus de 40 milliards de dollars. L'Afrique est, en outre, le deuxième marché de travaux contractés par la Chine. Le nombre d'expatriés chinois atteint près d'un million de personnes en Afrique. Plus de 2 000 entreprises chinoises se sont implantées sur le continent.

D'après He Wenping, les mesures décidées à chaque édition de ce Forum en faveur du développement des relations sino-africaines montrent bien la continuité et la créativité de la politique chinoise envers l'Afrique. Par exemple, le 1er Forum a accordé la priorité à l'exemption et la réduction du remboursement des dettes africaines. En 2006, le Sommet de Beijing a avancé huit mesures de coopération visant la réduction des dettes africaines, la promotion des investissements et une aide à la population, portant ainsi les relations bilatérales vers un nouveau palier. En 2009, le 4e Forum a lancé à son tour huit nouvelles mesures pour répondre aux attentes de la communauté internationale et des pays africains en matière de protection de l'environnement, d'énergies propres, de coopération scientifique et technique et de financement des petites et moyennes entreprises, tout en continuant à accorder et renforcer des mesures de soutien dans les domaines traditionnels.

Ces mesures ont été saluées par les pays africains. Selon Mme He, les initiatives lancées en 2006 visaient à créer des zones de coopération économique et commerciale en Afrique. L'objectif était d'établir cinq zones. Aujourd'hui, on en compte déjà sept. D'autres pays africains ont présenté à la Chine une demande d'ouverture de nouvelles zones. Par ailleurs, certaines dispositions, telles que l'octroi de prêts aux petites et moyennes entreprises et l'ouverture du marché chinois aux produits africains, ont été accueillies chaleureusement par les pays africains.

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Source: La Chine au Présent

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