L'African Chinese International Organisation (ACIO), une association nouvellement créée pour encourager des investisseurs chinois à s'implanter à Maurice et à, ensuite, pénétrer le marché africain, vient d'être lancée officiellement à Port-Louis.

Mario Hung, secrétaire de l'ACIO, souligne que la nouvelle organisation a été enregistrée officiellement le 11 juin dernier. A ce jour, dit-il, l'ACIO ne regroupe que 26 membres engagés dans le monde des affaires.

"Nous espérons voir ce nombre atteindre un chiffre plus élevé dans un proche avenir", a-t-il affirmé, ajoutant que l'ACIO jouera sur le plan purement business dans le continent africain en utilisant Maurice comme plate-forme.

Sylvio Tang, président d'honneur de l'association et ministre mauricien de la Protection des Consommateurs et de la Charte des Citoyens, salue l'initiative de l'ACIO pour resserrer davantage les liens d'amitié entre Maurice et la République populaire de Chine.

"Avec l'ouverture de l'économie mondiale, la Chine est devenue un géant économique. L'Afrique représente un marché potentiel et énorme pour plusieurs produits déjà identifiés", déclare le ministre mauricien, rappelant que la Chine, à travers la Zone de coopération économique et commerciale "Tianli", investit 21 milliards de roupies (plus de 637 millions de dollars) dans un projet de filature sur plusieurs arpents à Riche-Terre.

Maurice, étant membre du Marché commun pour l'Afrique ortientale et australe (COMESA), sera un avantage certain, dit-il, pour les investisseurs qui s'installent ici.

"L'ACIO vient au moment propice et agira comme éclaireur pour que nous puissions attirer encore d'investisseurs", estime le ministre.