Les relations sino-françaises doivent aller de l'avant
Wu Jianmen a indiqué que les relations sino-françaises devaient aller de l'avant, dans la mesure où il n'existe pas de conflits d'intérêts fondamentaux entre les deux pays. « La France est le premier grand pays occidental à avoir établi des relations diplomatiques avec la Chine, reflétant la prévoyance des dirigeants des deux pays », a ajouté Wu.
« Il faut noter que depuis 1964, les relations sino-françaises se sont dans l'ensemble développées favorablement. Les incidents et les problèmes sont provisoires, parce que ce sont les intérêts d'État qui décident des relations entre les États. La Chine et la France ont beaucoup de points de vue en commun en ce qui concerne l'économie et les relations internationales. Les intérêts communs des deux parties sont les plus importants », a fait remarquer Wu.
Wu Jianmin souhaite une augmentation des échanges entre les jeunes des deux pays. Quand il s'est rendu en France en 1998, le nombre d'étudiants chinois dans ce pays n'étaient alors que 5 000. Désormais, ils sont 30 000 à effectuer leurs études en France. « Je ne pense pas que cela soit suffisant, car la culture française mérite d'être étudiée dans de nombreux domaines. De même, les étudiants français en Chine ne sont que quelques milliers. C'est également peu », a déclaré Wu.
« Beaucoup de nos anciens dirigeants se sont rendus en France. La civilisation française a également eu de l'influence sur eux. Donc, malgré les difficultés actuelles entre la Chine et la France, j'espère que les échanges augmenteront entre les jeunes des deux pays. C'est ce que prône également le président chinois Hu Jintao. Dans le contexte de la mondialisation, les jeunes ont davantage besoin de se comprendre », a conclu Wu.
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