Depuis la réforme démocratique du Tibet en 1959, grâce au développement social et économique, des hôpitaux synthétiques et de médecine tibétaine ainsi que des centres de prévention et de contrôle des maladies ont été établis. L'État n'a cessé d'augmenter les investissements dans les services sanitaires du Tibet, en particulier après le lancement de la politique de réforme et d'ouverture. Un réseau médical et sanitaire, basé à Lhassa et couvrant les villes et les bourgs de toute la région autonome, a ainsi pu être créé.

En 2008, 120 millions de yuans ont été consacrés à la construction et l'agrandissement des établissements médicaux au niveau des préfectures et des districts de la région autonome du Tibet afin d'améliorer les conditions médicales et sanitaires de base. Ainsi, cinq établissements de santé publique pour femmes et enfants et cinq hôpitaux du peuple au niveau préfectoral ont été agrandis, 20 hôpitaux de médecine tibétaine, deux centres de services sanitaires et six centres de prévention et de contrôle des maladies, ont également été construits au niveau des districts.

Depuis plusieurs années, le gouvernement de la région autonome s'efforce d'améliorer les conditions médicales et sanitaires de base. Les paysans et les bergers ont bénéficié de soins médicaux gratuits de plus en plus nombreux. Les femmes enceintes ont été encouragées à accoucher à l'hôpital. Des résultats ont également été enregistrés en ce qui concerne la diminution de la mortalité des femmes enceintes et accouchées. Il en va de même pour la lutte contre le tétanos chez les nourrissons. Fin 2007, le Tibet comptait 1 339 établissements médicaux et sanitaires employant 10 635 personnes et disposant de 7 127 lits.