Les polluants, dont certains proviennent des gaz d'échappement et de la combustion du charbon pendant les jours froids de l'hiver, se sont peu à peu accumulés récemment à la faveur de jours sans vent. Le temps brumeux devrait se poursuivre jusqu'à mercredi à Beijing, ont indiqué les météorologistes locaux.
« Une pollution si prolongée est une chose rare à Beijing », a déclaré un étudiant d'université du nom de Wang. Il portait un masque pour « se protéger de la pollution et éviter de contracter la grippe ».
Cet étudiant de 22 ans, qui vit à Beijing depuis son enfance, a déclaré à Xinhua qu'il s'attend à ce que le gouvernement prenne des mesures plus opportunes et efficaces, entre autres la diffusion d'informations sur la pollution de l'air et la suspension des cours pour les enfants qui sont vulnérables aux maladies.
À Beijing, les médecins de l'hôpital Chaoyang et de l'Hôpital pour enfants ont affirmé que le nombre de patients souffrant de maladies respiratoires avait grimpé ces derniers jours.
Depuis le 1er janvier, les données de surveillance en temps réel de la qualité de l'air, notamment la concentration de PM2.5 dans 74 villes importantes de la Chine, dont Beijing, sont à la disposition des citoyens, une mesure ayant été demandée par le public.
L'indice PM2.5 est considéré comme plus strict que la norme PM10 qu'adoptait précédemment la Chine. Il mesure les particules en suspension qui sont plus petites que 2,5 micromètres. Celles-ci sont plus nocives pour la santé humaine.
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