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La Chine en coopération
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La désunion serait notre perte

Participation de la Chine

La Chine est l'une des victimes les plus durement touchées par le changement climatique, et les récentes catastrophes ont exacerbé sa détermination. Le gouvernement chinois a participé activement aux négociations internationales, en tenant compte des intérêts à long terme du peuple chinois et de toute l'humanité. Ayant signé la Convention et le Protocole respectivement le 11 juin 1992 et le 29 mai 1998, la Chine fait partie des premiers pays signataires.

Les scientifiques chinois participent sincèrement à d'importants projets de recherche : le Système mondial d'observation du climat (GCOS), le Groupe sur l'observation de la Terre (GEO) et le Partenariat des sciences du système terrestre (ESSP) qui comprend le Programme mondial de recherches sur le climat (WCRP), le Programme international géosphère-biosphère (IGBP), le Programme international sur les dimensions humaines du changement global (IHDP) et le Programme mondial de recherche sur la biodiversité (Diversitas).

Pour ce nouveau siècle, le gouvernement chinois a mis en place des canaux d'échange avec les principaux pays développés, et ces canaux ont conduit à de fructueux projets de coopération. En 2003, la Chine et le Canada ont signé un communiqué commun déclarant leur volonté de renforcer le dialogue sur le changement climatique et d'amorcer une coopération gouvernementale bilatérale dans ce domaine. En septembre 2005, les dirigeants chinois et européens ont publié un communiqué commun afin de former un partenariat sur le sujet qui comprend un mécanisme de concertation qui a été élevé à l'échelon ministériel en 2010. La Chine a également signé des communiqués communs sur le changement climatique avec l'Australie et le Japon, établissant des canaux de dialogue et acceptant de travailler main dans la main. En novembre 2009, lors de la visite en Chine du président américain Barack Obama, les deux pays ont signé un mémorandum sur le climat, l'environnement et la coopération énergétique. Le changement climatique est resté un thème prioritaire des dernières années pour les réunions de haut niveau entre la Chine et les autres pays.

Une coopération internationale qui ne se limite pas aux pays développés, car, en tant que pays en développement, la Chine accorde une attention particulière au dialogue avec ses homologues et avec le Groupe des 77. Outre le partenariat Chine-Afrique sur le change-ment climatique, des mécanismes de dialogue d'échelon ministériel avec l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud ont été mis en place. Dans le cadre de la coopération Sud-Sud, la Chine fait tout son possible pour soutenir les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés d'Afrique. Après la fondation du Forum de coopération Chine-Afrique en 2000, la Chine a annulé les dettes arrivant à échéance avant 2005 pour tout le continent; celles-ci concernaient les pays les moins avancés et les plus endettés ayant des relations diplomatiques avec la Chine. De 2007 à 2009, la Chine a fourni à certains de ces mêmes pays plus de 3 milliards $US de prêts à taux préférentiel.

Lors de la IVe réunion ministérielle du Forum de coopération Chine-Afrique, en novembre 2009, le premier ministre Wen Jiabao a proposé la création d'un partenariat sur le changement climatique incluant des réunions non périodiques de haut niveau et des accords de co-opération sur la surveillance météorologique, le développement des énergies nouvelles, la lutte contre la désertification et la protection de l'environnement urbain. Dans la suite du Plan d'action de Charm el-Cheikh (2010-2012), la Chine a soutenu les appels justifiés des pays africains aux pays développés pour que ceux-ci accroissent leur soutien financier et les transferts technologiques. Pour sa part, la Chine a promis à l'Afrique de renforcer la formation des ressources humaines dans l'utilisation des énergies nouvelles, la gestion environnementale et la prévention de la pollution. Elle a également accepté d'établir, dans un délai de trois ans après 2009, une centaine de projets d'aide pour construire des stations d'énergie propre et creuser des puits, mais elle a aussi exprimé sa volonté de continuer à partager avec les pays africains les données du satellite sino-brésilien de télédétection des ressources terrestres (CBERS) et de promouvoir son appui à l'observation du climat et aux activités de protection de l'environnement. La Chine leur tend une main secourable dans les domaines de l'amélioration des capacités de surveillance, de protection et de relance des écosystèmes.

 

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La Chine au Présent     2010/12/07

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