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La Chine en coopération
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La désunion serait notre perte

Principes de base de la coopération internationale

Deux cheminées hautes de 100 m et une tour de refroidissement haute de 60 m ont été démolies le 17 décembre 2009, c'était le premier dynamitage en vue de réduire les émissions de gaz polluants à Ningbo (Zhejiang).

Deux cheminées hautes de 100 m et une tour de refroidissement haute de 60 m ont été démolies le 17 décembre 2009, c'était le premier dynamitage en vue de réduire les émissions de gaz polluants à Ningbo (Zhejiang).

La Convention et le Protocole ont fixé les objectifs ultimes et les principes de base pour la coopération internationale sur le ralentissement et l'atténuation des effets du changement climatique.

Celui-ci est défini comme « un changement de climat attribuable directement ou indirectement à une activité humaine qui altère la composition de l'atmosphère globale et qui vient s'ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables. » L'objectif final de la Convention est de stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute interférence humaine « dangereuse » avec le système climatique naturel. La Convention a donc établi les principes fondamentaux suivants:

Le premier principe porte sur l'égalité et sur les « responsabilités communes, mais différenciées ». Les pays signataires admettent l'existence d'un changement climatique, que ses effets néfastes posent problème à l'humanité et que son universalité exige que tous les pays fassent de leur mieux pour s'engager dans une coopération la plus large possible. Le premier point de l'article 3 précise : « Il incombe aux Parties de préserver le système climatique dans l'intérêt des générations présentes et futures, sur la base de l'équité et en fonction de leurs responsabilités communes, mais différenciées, et de leurs capacités respectives. Il appartient, en conséquence, aux pays développés Parties d'être à l'avant-garde de la lutte contre les changements climatiques et leurs effets néfastes. » Ce principe édicte la responsabilité des pays développés dans l'accumulation historique des émissions. Cela implique de changer de mode de vie, en réduisant significativement leurs émissions et en fournissant en outre les capitaux et les technologies qui permettront le renforcement des capacités des pays en développement à se joindre au combat.

Le deuxième principe prend en considération les besoins socioéconomiques des pays en développement. Le second point de l'article 3 énonce : « Il convient de tenir pleinement compte des besoins spécifiques et de la situation spéciale des pays en développement Parties, notamment de ceux qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques, ainsi que des Parties, notamment des pays en développement Parties, auxquelles la Convention imposerait une charge disproportionnée ou anormale. » La croissance économique et la réduction de la pauvreté sont reconnues comme les tâches primordiales du monde en développement pour le moment, mais au cours de cette transition, des mesures sont censées être prises pour réduire le stress climatique et atténuer ses effets. Les performances des pays en développement dans ce domaine dépendent en grande partie du soutien financier et technologique des pays développés.

Troisièmement, le principe d'une croissance durable permet d'équilibrer les questions d'environnement et de développement, ce dernier étant la priorité. C'est pourquoi les impératifs environnementaux doivent s'adapter aux objectifs socioéconomiques d'un pays. Les politiques et mesures climatiques doivent être ajustées aux conditions qui prévalent dans chaque pays et intégrées aux plans de développement national. Bref, les objectifs de durabilité pour les pays en développement doivent intégrer leur droit au développement. Dans le cadre d'un développement durable, l'économie est considérée globalement, en tenant compte d'une croissance ininterrompue, de la réduction de la pauvreté, de la protection de l'environnement ainsi que du changement climatique. Ce mode décisionnel ne doit pas faire l'impasse sur le rapport coût-efficacité, pour utiliser le mieux possible les ressources financières dédiées aux objectifs mondiaux. Le quatrième principe souligne l'ordre de priorité et le rôle des stratégies d'atténuation et d'adaptation. La Convention exhorte ses membres à « prévoir, prévenir ou atténuer les causes des changements climatiques et en limiter les effets néfastes ». Face à la menace de dommages graves ou irréversibles, de telles mesures ne devraient pas être reportées sur la base du manque de certitudes scientifiques. L'atténuation et l'adaptation sont deux aspects importants de la lutte contre le changement climatique et méritent la même attention. L'atténuation peut être longue et ardue, tandis que l'adaptation est immédiate et urgente, surtout pour les pays en développement. Les moyens financiers et technologiques sont indispensables pour garantir ces deux types de mesure; le soutien du monde développé est aussi une arme efficace dans ce combat.

Ces quatre principes fondamentaux, définissant clairement les responsabilités communes, mais différenciées, et les obligations des différentes parties, sont la pierre angulaire de la coopération internationale dans la prévention et l'inversion du réchauffement climatique – la feuille de route d'un long voyage.

 

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La Chine au Présent     2010/12/07

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