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La folie pékinoise du diabolo

French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 01. 2018 | Mots clés : Beijing,bambou

BRIAN SALTER﹡

Au hasard de vos pérégrinations dans les rues de Beijing, vous découvrirez des surprises révélant des histoires extraordinaires vieilles de plusieurs siècles. Voyage dans l'une des traditions les plus méconnues de la Chine.

L'entrée du musée

Il est là sur les cartes à la vue de tous : le musée bien particulier du cephalostachyum de Beijing ; ou comme d'autres cartes l'étiquettent, un musée du « bambou creux ».

Perplexe ? J'avoue que je l'étais. Selon Wikipédia, le cephalostachyum est « une variété de bambou d'Asie et de Madagascar de la famille des herbacées. Les plantes sont de tailles petites à moyennes comparées à la plupart des autres bambous. Ils résident dans les montagnes et les forêts des basses terres. »

Toujours curieux. Je fais donc mon chemin jusqu'à la station Guang'anmennei sur la ligne 7 du métro de Beijing. Environ 200 m plus loin, voilà quelque chose qui ressemble à un chantier. Et sur un mur, derrière des piles de dalles de pavage, une peinture murale qui représente des personnes jouant avec des diabolos.

Images et pièces de collection racontant l'histoire du diabolo à travers les siècles   

Un peu plus en avant, se trouve une maison à cour carrée traditionnelle avec écrit «北京空竹博物馆 » au-dessus de l'entrée. D'après le traducteur de mon smartphone, je suis arrivé au Musée du diabolo de Beijing.

Le mystère est résolu ! Un diabolo, ou yoyo chinois comme ils sont parfois appelés, est traditionnellement fabriqué à partir de bambou et de bois. Il s'agit d'un rouleau creux, pareil à un haltère qu'on fait tourner et qui est lancé sur une ficelle reliée à deux baguettes, une tenue dans chaque main. Un rouleau creux fait de bambou ? Le musée du bambou creux ? Enfin tout s'éclaire !

À l'entrée de la cour, on voit une peinture murale qui explique tout…Voici donc sans l'ombre d'un doute le lieu dédié aux diabolos.

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Source:La Chine au Présent