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Les livres d'Orhan Pamuk très populaires en Chine

French.china.org.cn | Mis à jour le 19. 05. 2016 | Mots clés : Orhan Pamuk ,Chen Zhubing,A Strangeness in My Mind,Nobel

Chen Zhubing


Avec la traduction de trois romans d'Orhan Pamuk à son actif, Chen Zhubing connaît en profondeur le style d'écriture de l'écrivain. Elle juge que malgré son utilisation de détails très précis pour raconter son histoire, Pamuk possède un style linguistique très concis, qu'il n'aime pas utiliser trop de figures de style. Voilà pourquoi ses histoires peuvent être lues et appréciées dans différents pays, selon elle.

Sur la raison de l'engouement de tant de lecteurs chinois pour la littérature turque, Chen Zhubing a sa propre théorie : « La raison principale est que la Turquie est un pays qui éveille la curiosité. Je pense aussi que les livres de Pamuk racontent très bien une histoire de fiction de manière claire, avec un contenu très profond ; le récit touche le lecteur, l'intrigue résonne. Certains lecteurs m'ont dit, après avoir lu Le musée de l'innocence, qu'ils avaient fondu en larmes. Dans ce livre, il y a cette phrase : "Ce fut le moment le plus heureux de ma vie, mais je ne le savais pas alors. Si je l'avais su, je l'aurais défendu. " Qui pourrait ne pas être d'accord avec ce sentiment ? »

Les travaux antérieurs de Pamuk s'attachaient rarement à des personnes du commun, en particulier en bas de l'échelle sociale. Son dernier ouvrage est une exception. Le héros Mevlut arrive à Istanbul en émigrant d'un petit village pauvre et mène une vie difficile. Les lecteurs chinois peuvent-ils apprécier ce récit sur un petit colporteur turc ? Chen Zhubing explique que le livre est plein de petites histoires sur la vie quotidienne des personnages, mais qu'il reflète également différents aspects de la vie sociale en Turquie, des choses de la vie ordinaire et des choses du destin. Pour écrire ce livre, Pamuk a mené des recherches durant six ans en se liant d'amitié avec des colporteurs, en interviewant des serveurs de restaurant, etc. Ils se sont mis à lui parler de tous les éléments de leur vie et de leur travail. Voilà pourquoi il a été en mesure d'écrire un récit si vivant.

Selon la traductrice, ce livre est un kaléidoscope sur la société turque. Le développement du pays, les changements des villes et leur impact sur la vie des gens ordinaires sont des thèmes familiers à tous les Chinois. En Chine aussi, dans le processus de développement, les villes ont été en partie détruites, des travailleurs migrants sont partis de leurs campagnes pour vivre et travailler en ville, etc. Pour ces raisons, Chen Zhubing est convaincue que les lecteurs chinois ressentiront beaucoup de sympathie et que l'histoire résonnera en eux.


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Source: french.china.org.cn

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