La culture confucéenne revient à la vie dans le Shandong

Par : Laura |  Mots clés : culture confucéenne ,Shandong
French.china.org.cn | Mis à jour le 22-10-2014

Une étudiante apprend à jouer du guqin, un instrument à cordes traditionnel chinois, avec son professeur.


Un modèle pour la société moderne

Zhao Ping, l'une des étudiantes de l'académie, apprend le tir à l'arc chinois depuis trois ans. Elle a expliqué que, contrairement aux arcs actuels, les arcs traditionnels chinois sont des arcs longs et grands qui n'ont pas de système de visée.

Selon elle, l'apprentissage du tir à l'arc lui a appris à ne pas se soucier de la façon dont elle agit par comparaison avec d'autres personnes, car c'est son propre état d'esprit qui lui permet de faire un bon tir.

Bien que le tir à l'arc semble être juste un sport, dans la pratique, cette technique ressemble davantage en fait à une méditation profonde. « Le tai chi, le guqin, toutes ces traditions partagent quelques similitudes, elles changent une personne de l'intérieur », dit-elle.

Afin de relancer cette forme ancienne d'établissement scolaire et d'impliquer davantage les gens dans les bibliothèques modernes, le Département de la Culture de la province de Shandong a mis en œuvre en mai de cette année un nouveau modèle de service public culturel par la création de petites « Académies Nishan » dans les bibliothèques de la province. Quelques mois plus tard, ce nouveau modèle continue à attirer de plus en plus de gens. Cependant, M. Yu reconnait que la majorité des participants sont des retraités qui ont plus de temps libre pour y assister. Les enfants représentent un autre groupe important, puisque ces académies coopèrent avec les écoles pour organiser des camps d'été. Trouver des moyens pour que les jeunes adultes et les personnes d'âge moyen s'impliquent est désormais devenu l'un des plus grands défis de ce programme.

Yan Binggang, vice-président de l'Institut supérieur d'études confucéennes à l'Université du Shandong, estime qu'il y a une autre raison qui explique qu'il est si difficile de promouvoir la culture confucéenne traditionnelle dans les zones urbaines. « A cause de la Révolution culturelle (1966-1976), certaines personnes âgées dans les villes ont des préjugés contre Confucius. C'est difficile d'inverser une idée aussi enracinée ».

Malgré ces difficultés Zhao Ping reste pour sa part convaincue des mérites du programme, même si la plupart des étudiants sont des personnes âgées. « Les enfants apprennent des autres. Lorsque les personnes âgées font une chose, les enfants ont tendance à faire aussi la même chose », dit-elle.


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