La Chine et la France s'illuminent mutuellement par leurs littératures

Par : Li Zhijian |  Mots clés : Chine, France, s'illuminent, littératures
French.china.org.cn | Mis à jour le 15-04-2014

M. Yu Zhongxian, rédacteur en chef du magasine Littérature du monde, a étudié en France dans le passé. Membre du jury susmentionné, il a passé plusieurs journées à feuilleter des livres français et s'est dit fort étonné que les livres français soient aussi populaires dans l'Empire du Milieu, un succès que peu d'autres pays connaissent.

Yu Zhongxian a cependant indiqué avec lucidité que l'influence d'un livre n'est pas forcément un gage de qualité. Cette dernière dépend en effet de la dimension spirituelle et culturelle de l'ouvrage, tandis que son influence dépend de facteurs multiples tels que le moment de son édition, la qualité de sa traduction, l'environnement de réception, les goûts des lecteurs et leurs besoins spirituels. Jean-Christophe et La dernière classe occupent, dans la littérature française, une place beaucoup moins importante qu'A la recherche du temps perdu de Marcel Proust ou encore Madame Bovary de Gustave Flaubert, tandis que les ouvrages de Romain Rolland Vie de Michel-Ange, Vie de Beethoven et Vie de Tostoï ne sont plus édités dans l'Hexagone.

De la même façon, la culture chinoise jouit depuis longtemps d'une grande popularité dans la société française, c'est pourquoi la fascination et l'égard mutuels de la Chine et de la France sont absolument uniques.

Les présidents de la Ve République française, du général de Gaulle à Mitterrand en passant par Pompidou et Giscard d'Estaing, étaient tous intimement liés à la Chine. Lors de sa visite en Chine en 1997, Jacques Chirac a tenu à visiter le Musée de Shanghai avant son retour en France. Il a déclaré avoir lu sept ouvrages sur les bronzes écrits par le directeur du Musée de Shanghai Ma Chengyuan, et communiquer avec ce dernier par la pensée depuis longtemps.

Tout au long de sa visite du musée, le président s'est entretenu avec le directeur Ma Chengyuan sur des sujets académiques, et ce pendant si longtemps que le décollage de son avion privé a dû être reporté. Son amour et sa fascination pour l'histoire, l'archéologie, la poésie, la calligraphie et la cuisine chinoises témoignent à la fois du caractère attractif de la culture chinoise et de la capacité exemplaire de la France à assimiler les cultures des autres pays.

La Chine et la France ont plusieurs ressemblances intrinsèques : une brillante culture linguistique et traditionnelle, des penseurs et des hommes de lettres, une histoire teintée de moments de gloire, la quête d'un l'Etat de droit, un amour profond de leurs peuples pour leur art de vivre, une flexibilité des modes de conduite, une forte fierté nationale et un attachement profond au rêve de leur pays.

Comme l'a dit le général de Gaulle il y a 50 ans : « Qui sait si les affinités qui existent notoirement entre les deux nations pour tout ce qui a trait aux choses de l'esprit, compte tenu du fait qu'elles se portent, dans leurs profondeurs, sympathie et considérations réciproques, ne les conduira pas à une croissante coopération culturelle ? »

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