Christine Cayol : les échanges artistiques sino-français ou quand le vin rouge rencontre le thé vert

En 2014, Yishu8 projette d'inviter non seulement de jeunes artistes chinois à séjourner à Paris pour créer et échanger avec d'autres artistes ; mais aussi des artistes étrangers d'origine chinoise à exposer en Chine. Elle souhaite enfin inviter, pour faire tomber les barrières entre l'art et les autres milieux, des personnalités de différents milieux à prendre part aux échanges artistiques.

Dans son discours prononcé à la cérémonie de remise des insignes, Christine Cayol a évoqué ses souvenirs d'enfance, racontant que c'est à la télévision qu'elle a découvert les œuvres de Picasso, Cézanne et Monet, mais que ce moyen ne l'a pas empêchée d'en percevoir la beauté. Elle pense que la génération future ira à la rencontre de l'art et des artistes sur internet, et que grâce à cela, l'art se démocratisera.

Aux yeux de Christine Cayol, les relations artistiques franco-chinoises sont comme une rupture entre le passé et le futur, l'héritage et la création, ici et là-bas. Elle les compare à une rencontre entre le vin rouge, que les Français affectionnent, et le thé vert, boisson prisée des Chinois.

« Nous n'avons pas à nous inquiéter du remplacement de l'une par l'autre, car les cultures sont fondamentalement égales et elles s'influencent réciproquement. Partager nos aspirations et respecter nos différentes compréhensions du monde, telles sont les bases de l'amitié entre la Chine et la France ».

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