Ses œuvres, a-t-il déclaré, n'ont pas un thème unique, et le changement est important dans son écriture, comme il l'est pour tous les auteurs.

« Chercher le changement est la quête de la création artistique, et cela concerne également les pensées inspirées par un monde en changement. Il n'y a aucun auteur qui ne change pas. »

Selon lui, la clé pour produire une grande œuvre est qu'un auteur aille au-delà de la classe et de la politique, soit compatissant, même avec les personnes qui le critiquent dans son dos.

« C'est un mensonge de dire qu'un auteur peut produire une grande œuvre en toute liberté, et il est également faux de dire qu'un auteur peut produire une grande œuvre dans un environnement règlementé », a-t-il dit.

« La clé, ce sont les pensées de l'auteur, tout au fond de son cœur. »

Quand on lui a demandé quel livre il recommanderait aux lecteurs occidentaux, il a choisi sa dernière œuvre : « Life and Death Are Wearing Me Out ».

Le livre couvre la vie des paysans en Chine de 1950 à 2000.

« Il reflète le changement historique de la Chine contemporaine. »

Pour ce qui est de la censure, Mo a indiqué qu'il la déteste, mais il croit qu'elle était nécessaire, comme les contrôles de sécurité envahissants, et qu'elle a été présente dans toutes les sociétés.

Mo portait un costume noir, et sa chemise révélait une touche séduisante de culture chinoise, selon un important styliste de mode.

« La chemise a été conçue avec un motif imprimé d'un sceau chinois portant les caractères Mo Yan, son nom de plume », a déclaré au China Daily Chen Bei, créateur et styliste de la marque de mode renommée Beistyle. M. Chen a conçu tous les vêtements de Mo et de sa famille pour leur voyage à Stockholm.