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Démystifier le Tibet

Démystifier le Tibet


L'écrivain Tsering Norbu dit vouloir présenter la foi, la tolérance et le courage de la culture tibétaine au monde, rapporte Yang Guang.

Ayant grandi rue Barkhor dans le quartier de Lhassa, l'écrivain tibétain Tsering Norbu ne connaît que trop bien les pieux pèlerins, les moulins à prière, le marmonnement des incantations, la libération des animaux pour les bénédictions et les prostrations sur les lieux saints de Lhassa.

Dans sa nouvelle, Le mouton libéré, Prix Littéraire Lu Xun en 2010, l'homme de 46 ans tisse le monde fascinant de la religion et de la mort au Tibet.

Une histoire qui parle de la prière et de la rédemption et qui raconte avec sensibilité les efforts d'un vieux tibétain pour aider sa femme décédée à renaître.

Tourmenté par des cauchemars dans lesquels sa femme est torturée dans le bardo, l'étape entre la vie et la mort dans le bouddhisme tibétain, l'homme sauve un mouton de l'abattoir, afin de gagner le mérite pour sa femme.

Sa religiosité croissante l'aide éventuellement à accepter sa mort prochaine d'un cancer.

« Je veux que le vrai Tibet, l'essence des Tibétains, ainsi que la foi, la tolérance et le courage de la culture tibétaine soient, à travers mes écrits, révélés au monde extérieur », explique l'humble écrivain, avec un léger sourire .

Tsering Norbu a vécu dans une maison sur cour de la rue Barkhor, parcours d'un kilomètre de long que les pèlerins prennent autour du Temple Jokhang et l'un des sites les plus sacrés du bouddhisme tibétain. La rue, raconte l'écrivain, aujourd'hui pavée de pierres polies à la main et bordée de magasins et de vendeurs, est très différente de celle de son enfance.

« C'était un chemin de terre et les affaires tournaient au ralenti », se souvient-il. « Occasionnellement, les agriculteurs de la région vendaient des fruits sauvages qui étaient les plus délicieuses des collations pour nous les enfants. »

Tsering Norbu fut attiré par la littérature vers la fin de la « révolution culturelle » (1966-1976). À une époque où les oeuvres littéraires n'étaient pas faciles à trouver, il empruntait à son oncle les « classiques rouges », comme la Chronique du Drapeau Rouge,.

Il s'inscrit à l'Université du Tibet en 1981 pour étudier la littérature tibétaine, mais réalise que son enthousiasme porte davantage sur les traductions chinoises des poètes occidentaux comme Shakespeare, Shelley et Byron.

Après avoir reçu son diplôme en 1986, il publie son premier poème Ode à la nuit, écrit en chinois et inspiré de l'Ode à un rossignol de Keats.

 

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french.china.org.cn     2011/07/10

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