L'obscurité aussi importante que la lumière.
La lumière utilisée dans le théâtre vient sous plusieurs formes. Quels sont les concepts des idées particulières qui vous ont motivé à concevoir ces différentes lumières ? Et est-ce qu'il y aura des modifications après les essais de fonctionnement ?
Andreu : Ce que je souhaitais faire au sujet de la lumière était de ne pas en utiliser beaucoup, mais qu'elle soit particulière dans sa forme, comme par exemple les champignons. Je vois les étoiles dans le ciel – mais elles ne sont pas trop brillantes. Vous devez prêtez attention à ces dernières. Elles brillent, mais ne brûlent pas. Ce n'est pas comme dans une boîte de nuit. Tout devrait être ainsi.
Quand on parle de la qualité de la lumière, nous parlons toujours de la qualité de l'obscurité. Elle est aussi importante que la lumière. Nous utilisons l'obscurité non pas à cause des économies, mais juste pour cette l'harmonie. Et cette compatibilité entre l'obscurité et la lumière est toujours contenue dans une sorte d'équilibre.
Nous ne changerons pas les lumières champignons de la toiture. Ce qui changera est l'entrée, car cette dernière est trop lumineuse.
J'ai assisté à une performance à l'Opéra. J'ai découvert que l'acteur principal n'avait pas besoin de microphone. D”autres artistes en avaient encore besoin, sinon leurs voix n'atteignent pas le dernier rang de l'audience.
Par conséquent, cela signifie-t-il que le son ne crée pas l'effet désiré ?
Andreu : Non. Tout a été conçu et étudié pour de façon à ce que la voix puisse être entendue partout.
C'est pourquoi vous ne pouvez pas allez où vous voulez pour voir et entendre correctement un opéra.
Et bien sûr avec une telle capacité technique, qui est la capacité de nombreux opéras modernes comme celui de Tokyo et Paris, vous devez passer beaucoup de temps avec les ingénieurs artistiques afin de s'assurer que vous n'absorbiez pas les voix ou que vous ne créiez pas d'échos, mais que le son soit correctement réfléchi. Nous avons passé deux ans voire plus pour ce problème.
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