Le 14 janvier, lors d'une conférence de presse tenue par le Bureau d'Information du Conseil des Affaires d'Etat, Pu Changcheng, vice-directeur de l'Administration d'Etat pour le Contrôle de la qualité, de l'Inspection et de la Quarantaine (AECQIQ), a dressé un bilan sur l'aménagement spécial de la qualité des produits et de la sécurité alimentaire dans le cadre du contrôle de la qualité du pays.
M. Pu, qui est également membre du groupe dirigeant de la qualité des produits et de la sécurité alimentaire du Conseil des Affaires d'Etat, a indiqué qu'en 2007, certains médias, et plus particulièrement des organismes et médias étrangers, ont prêté une attention toute particulière à la qualité des produits ainsi qu'à la sécurité alimentaire en Chine. Ils ont, par conséquent, réalisé de nombreux reportages à ce sujet. « Mais, certains reportages ont exagéré les faits ne reflétant pas la réalité de la situation en ce qui concerne la qualité des produits et la sécurité alimentaire en Chine, a déploré M. Pu. Certains auraient ainsi exagéré le problème au point de l'internationaliser et de le politiser, ce qui a eu pour conséquence de dresser une image négative des produits chinois. »
« Les problèmes sur la qualité des produits et la sécurité alimentaire qui ont été décelés l'année dernière sont, en réalité, des incidents qui se sont produits des années auparavant. Certains d'entre eux avaient été résolus à temps et de manière judicieuse grâce à la coopération étroite entre la Chine et les pays ou les régions concernés. Ils n'ont ni causé de conséquences graves ni eu d'influence néfaste », a souligné M. Pu. « Quand des incidents graves sur la qualité des produits ou la sécurité alimentaire se produisent dans d'autres pays ou unités territoriales, la Chine adopte toujours une attitude coopérative pour contribuer à la résolution des problèmes ».
Selon lui, les exagérations et l'exploitation médiatique ainsi que des reportages irréalistes et non objectifs ne contribuent pas à résoudre les problèmes. Il faut, au contraire, conjuguer les efforts pour régler ce sujet de dimension internationale. « Nous nous opposons à l'expansion des problèmes particuliers sur la qualité des produits et la sécurité alimentaire ainsi qu'au recours à des sanctions unilatérales en dépit des règles internationales ou des mécanismes de coopération bilatéraux ou multilatéraux », a-t-il souligné.
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