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La loi américaine sur les droits de l’homme ouighours critiquée par des experts mondiaux

French.china.org.cn | Mis à jour le 11. 12. 2019 | Mots clés : Loi sur les droits de l’homme ,Xinjiang
Des travailleurs médicaux locaux aident à vérifier les médicaments au domicile d’un berger dans le xian rural autonome tadjik de Tashikurgan, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, le 6 juillet 2019. (Photo : Xinhua)


La soi-disant Loi sur les droits de l’homme ouïghours de 2019, adoptée par les deux chambres américaine, présente une fausse image des droits de l’homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, jette l’opprobre sur les efforts de déradicalisation et de lutte contre le terrorisme de la Chine et est une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine, ont déclaré des experts mondiaux.

La Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté le projet de loi au nom de la protection des droits de l’homme dans la région le 3 décembre. La Chine l’a condamnée car cette loi est un tissu d’accusations sans fondement et sa véritable intention est de miner la stabilité du Xinjiang et de freiner le développement de la Chine, ont-ils dit. 

Jayanath Colombage, directeur de la Fondation Pathfinder, un groupe de réflexion sri-lankais, a déclaré que la Chine gérait bien le Xinjiang, qui relève des affaires intérieures du pays. M. Colombage a visité des centres de formation et d’enseignement dans le Xinjiang en septembre alors qu’il assistait à un séminaire international sur la lutte contre le terrorisme, sur la déradicalisation et la protection des droits de l’homme. Les installations sont magnifiques et de très haute qualité et respectent les normes, et les gens appréciaient ce qu’ils faisaient, a-t-il observé. « Ils ont de l’espoir pour leur avenir là-bas parce qu’ils nous ont dit qu’ils pouvaient acquérir les compétences nécessaires pour obtenir un emploi et gagner de l’argent », a affirmé M. Colombage, ajoutant qu’il avait pu parler librement avec qui il voulait dans les centres. « Quand je leur ai demandé : ‘Avez-vous WeChat ?’ [Une application majeure de réseautage social en Chine] Tout le monde a répondu : ‘oui’ », a-t-il remarqué. « Cela signifie qu’ils sont connectés avec le monde extérieur. » « Pour moi, la couverture médiatique négative sur le Xinjiang n’est pas vraie et n’est pas juste », a-t-il ajouté.

Vannarith Chheang, président de l’Institut Vision Asie basé au Cambodge, a déclaré que la loi américaine « viole le principe de non-ingérence consacré par la Charte des Nations Unies ».

Oleg Timofeev, professeur associé en études chinoises à l’Université de l’Amitié des peuples de Russie, a remarqué que la législation américaine vise à accroître la pression sur la Chine et donc à affaiblir sa position. Il a précisé que Washington avait tenté de se servir de la loi pour mettre plus en difficulté les autorités chinoises au Xinjiang, qui joue un rôle géopolitique central dans l’initiative de « La Ceinture et la Route », reliant des dizaines d’économies eurasiatiques.

René Pattiradjawane, président du Centre pour les études chinoises, basé en Indonésie, a noté que l’action unilatérale des Etats-Unis au nom de la protection des droits de l’homme n’était pas dans l’esprit d’un ordre fondé sur des règles et d’un mondialisme libre et ouvert. « Aucun pays n’a le droit de s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre pays pour des motifs politiques », a-t-il affirmé, ajoutant que la Chine pouvait condamner tout pays qui interfère dans ses affaires intérieures.

George Nyongesa, associé principal à l’Institut de politique d’Afrique, basé au Kenya, a déclaré qu’il ne fallait pas oublier que la Chine était un partenaire crucial dans les efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme et plus précisément, que certaines régions du pays avaient souffert d’attaques terroristes. Par conséquent, la politique du gouvernement chinois au Xinjiang est une démonstration active de ses efforts pour déradicaliser et combattre l’extrémisme violent.

Eiichi Shindo, professeur émérite à l’Université de Tsukuba au Japon, a dit qu’il était très étrange et hypocrite que les Etats-Unis utilisent fréquemment les soi-disant problèmes des droits de l’homme pour accuser d’autres pays. « C’est très inapproprié. Nous devons nous concentrer davantage sur le développement économique de la Chine et les réalisations qu’elle a effectuées », a-t-il déclaré. M. Shindo, qui s’est rendu à Urumqi, le chef-lieu du Xinjiang, en 2017, a déclaré qu’il avait constaté de gros progrès. En fait, la Chine a obtenu de grandes réalisations économiques en très peu de temps tout en maintenant l’unité nationale, a-t-il noté.

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Source:french.china.org.cn