Un expert a déclaré que les manifestants radicaux n'avaient aucune chance de réaliser leur soi-disant « programme séparatiste »

Hong Kong fait partie de la Chine et les manifestants radicaux n'ont « aucune chance de réussir » à séparer la ville de sa mère patrie, a déclaré un expert en politique économique.

« Les personnes qui mènent ces manifestations ont des revendications qui ne sont pas celles qu'ils ont présentées. Ce qu'elles veulent vraiment, c'est la séparation de Hong Kong et de la Chine », a prétendu jeudi John Ross, chercheur à l’Institut des études financières à l'Université Renmin de Chine.

Les manifestants radicaux tentent de perturber le principe « un pays, deux systèmes », mais ils n'ont aucune chance de réussir dans la réalisation de leur « programme séparatiste », a affirmé M. Ross, qui est né au Royaume-Uni. Il est également un ancien conseiller de la politique économique et commerciale du maire de Londres.

Mais le danger est que ce groupe restreint de personnes est en train de manipuler un groupe beaucoup plus important, a-t-il allégué, faisant référence aux personnes qui ont des griefs à propos des problèmes sociaux de la ville.

M. Ross a avancé que des ingérences étrangères ont compliqué la situation à Hong Kong, notamment de la part de son propre pays et des États-Unis.

Jeudi, des membres de la Chambre des lords, la chambre haute du parlement britannique, ont débattu des manifestations à Hong Kong et de l'opportunité d'offrir la citoyenneté britannique aux résidents de Hong Kong. Des centaines de manifestants se sont ensuite rassemblés devant le consulat britannique à Hong Kong jeudi soir.

M. Ross a qualifié cette décision d'absurde, affirmant que discuter de l'octroi de la citoyenneté britannique aux Hongkongais n’était que du bluff. Il a ajouté que le gouvernement britannique aurait pu accorder la citoyenneté à tous les Hongkongais bien avant 1997. Selon lui, « ils ne l'ont pas fait parce qu'ils ne voulaient pas que des Hongkongais se rendent au Royaume-Uni ».

Aux États-Unis, le sénateur Marco Rubio a, entre autres, nommé le militant Hongkongais Joshua Wong pour le prix Nobel de la paix. M. Ross a cité cela comme un exemple prouvant que des hommes politiques et le gouvernement américains, y compris le Congrès, tentent de fournir un soutien aux militants antigouvernementaux à Hong Kong.

Les États-Unis ne permettront jamais la séparation d’un de leurs territoires, mais ils veulent séparer Hong Kong de la Chine, a avancé M. Ross, ajoutant qu’il était impossible de discuter avec les manifestants.

Il a affirmé que la tâche principale du gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong consistait à séparer le petit groupe de personnes très violentes qui ont un agenda politique et à les traiter conformément à la loi.

M. Ross a noté que dans toute société normale, si les gens commencent à utiliser des armes mortelles telles que des cocktails molotov, ils doivent s'attendre à passer de nombreuses années en prison.

Selon lui, les principes fondamentaux de Hong Kong selon le principe « un pays, deux systèmes » ne seront pas endommagés par les manifestations. La ville devrait toujours se concentrer sur ses avantages en tant que porte d'entrée vers la Chine, a-t-il avancé.