Lü Jiexin de l'Université normale de Shanghai, coordonnateur principal des programmes d'échange de mathématiques entre la Chine et le Royaume-Uni, a expliqué que la nouvelle politique n'est pas une simple copie de l'enseignement chinois, mais s'inscrit dans la refonte voulue par le gouvernement britannique pour améliorer les méthodes d'enseignement des mathématiques.

Avec l'importance de plus en plus grande donnée aux tests internationaux, plusieurs pays s'inspirent des nations en haut du classement pour améliorer la compétitivité de leurs systèmes d'éducation, selon lui.

« Ce plan reflète le plein engagement du gouvernement dans sa réforme des mathématiques, et démontre le rôle important des échanges éducatifs et des collaborations à cet égard », a-t-il ajouté.

Cependant, certains critiques ont exprimé leur scepticisme, ainsi que leur inquiétude quant à la possibilité que les élèves ne soient pas en mesure de maîtriser les idées fondamentales par la simple force des exercices et de la répétition.

Charlie Stripp, directeur du Centre national pour l'excellence dans l'enseignement des mathématiques, a déclaré que l'enseignement de la maîtrise des mathématiques ne consistait pas en un apprentissage par cœur et de la répétition, bien que ces méthodes aient pour résultat une connaissance par cœur des tables de multiplication et d'autres notions clés. Cela représente une base importante pour l'apprentissage et l'utilisation des mathématiques, selon lui.

« L'enseignement de la maîtrise se concentre sur un apprentissage conceptuel profond, et sur le développement de bases solides sur lesquelles les élèves pourront ajouter des connaissances tout au long de leur éducation. Lorsqu'une notion mathématique est maîtrisée, elle peut être utilisée comme base d'un nouvel apprentissage. L'apprentissage superficiel en mathématiques produit des bases faibles, ce qui peut entraîner un sentiment d'insécurité et de confusion chez les élèves », a-t-il ajouté.