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Nombreux sont ceux qui sont familiers avec les « cartes de visites » glissées sous les portes des hôtels. Ils sont le signe, que la prostitution est à portée d'un coup de téléphone et d'une poignée de billets. Du fait de la mauvaise gestion de ces hôtels, peu de choses ont été faites pour empêcher de manière efficace l'essor de ce commerce sordide.
L'agression, le 13 avril dans un hôtel de Beijing, d'une cliente par un maquereau qui l'avait prise pour un membre d'un réseau rival de prostitution, a fait les gros titres et attiré l'attention du public sur la prostitution endémique des hôtels bon marché.
Lorsqu'elle fut publiée en ligne, la vidéo des caméras de sécurité a eu un impact extrêmement important et fut visionnée des centaines de millions de fois. De nombreuses femmes ont commencé à avoir peur pour leur sécurité lors de leurs séjours dans ce type d'hôtels.
Vendredi dernier, la police de Beijing a clôt son enquête et arrêté cinq personnes. Elle a publié en ligne une déclaration, expliquant que l'agresseur travaillait pour un réseau de prostitution et avait cru que la victime travaillait pour un concurrent.
Pour tous ceux qui ont déjà séjourné dans un hôtel bon marché, ces cartes faisant la publicité pour des travailleuses du sexe et glissées sous les portes des chambres d'hôtels, n'est pas un phénomène nouveau. De nombreux hôtels, ainsi que les autorités locales, ont tenté d'y mettre un terme, mais une surveillance insuffisante fait que la pratique reste courante.
Un journaliste du Beijing News s'est rendu incognito dans quelques hôtels de la capitale chinoise et a appelé les numéros de quelques cartes pour entrevoir la réalité de ce type de prostitution.
| Source: french.china.org.cn | ![]() |
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