Pas de fin rapide à l'horizon pour le smog à Beijing
Ma Jun, directeur de l'institut des affaires publiques et environnementales, a indiqué que les émissions excessives de polluants sont partiellement responsables de la fréquence du brouillard dans la capitale.
Song Guojun, professeur de science de l'environnement à l'université Renmin de Chine, suggère l'introduction d'un règlement sur les numéros pairs et impairs des plaques minéralogiques à Beijing pour réduire la pollution et le nombre de véhicules sur les routes.
Beijing a adopté un tel règlement pendant les Jeux Olympiques de 2008 afin d'assurer que l'air soit pur et réduire les embouteillages. Mais le règlement, qui interdisait à la moitié des voitures de rouler dans les rues de la ville selon le jour de la semaine, était controversé, car il affectait les droits des propriétaires de voitures. « Les automobiles contribuent sensiblement à la pollution de l'air », confirme M. Song.
Dans la capitale, il y a environ 5 millions de voitures dans les rues chaque jour, ce qui cause des embouteillages et émet des quantités considérables de gaz d'échappement. Selon le gouvernement municipal, cette situation représente 22 % des PM 2,5, les petites particules qui entrent dans le sang par les poumons.
Pour la première fois l'année dernière, Beijing a publié un plan de réaction d'urgence en cas de pollution dangereuse. Cela demande aux chantiers de construction de limiter l'activité créant de grosses quantités de poussière et aux entreprises industrielles de réduire leurs émissions pendant les jours de pollution dangereuse.
Le plan exige également de l'autorité de la circulation de réduire de 30 % l'utilisation des véhicules du gouvernement aux jours de brouillard, par rapport aux jours normaux. On demande aux autorités de l'éducation de donner l'ordre aux étudiants de rester à l'intérieur ces jours-là.
Cependant, peu de personnes portent des masques protecteurs dans les rues de la capitale en dépit de la constance du smog.
Bill Milewski, un expatrié des États-Unis qui habite à Beijing depuis des années, a dit ne pas vérifier l'indice de qualité de l'air aussi souvent qu'avant parce que la pollution est trop fréquente.
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