En 1992, après avoir entendu les discours sur la réforme et l'ouverture de feu le dirigeant chinois Deng Xiaoping lors de sa tournée d'inspection dans le Sud, M. Wang a senti le potentiel de l'économie de la Chine et est revenu pour lancer sa propre société internationale de consultations commerciales. Beaucoup d'investissements internationaux, dont le financement du barrage des Trois Gorges, ont été accomplis sous sa gestion.
M. Wang est membre de l'Association des étudiants revenus de l'Occident, un groupe non gouvernemental constitué de Chinois ayant étudié à l'étranger. Comme il croyait que les connaissances du groupe en matière d'affaires internationales pouvaient être utiles au gouvernement chinois en développant sa position au sein de l'économie mondiale, en 2002, il a fondé la Chambre de commerce WRSA pour servir de tribune permettant de faire entendre sa voix.
Le groupe, qui compte maintenant quelque 1 000 membres, organise des forums et des activités qui visent à promouvoir la coopération économique et le commerce entre la Chine et l'Occident.
En 2008, il a établi le Centre pour la Chine et la mondialisation, avec l'idée d'édifier un groupe de réflexion. Le Centre a déjà soumis au gouvernement des dizaines de rapports de recherches sur l'émigration chinoise, sur les étudiants chinois revenus de l'étranger et sur la manière d'attirer et de garder le personnel compétent.
Parmi les projets que son travail a pu inspirer, il y a le Projet chinois des mille experts étrangers, lancé par le gouvernement chinois l'année dernière. Jusqu'à maintenant, de 500 à 1 000 professionnels non chinois sont venus en Chine grâce à ce projet.
De plus, pour attirer des individus compétents, le gouvernement devrait créer un environnement où les gens peuvent réaliser leur « rêve chinois ».
« Le rêve chinois ne devrait pas être seulement sur la richesse matérielle, il devrait concerner également la richesse spirituelle », a-t-il ajouté.
|