Alors que beaucoup de Chinois vont à l'étranger en quête d'un rêve, Wang Huiyao fait le contraire.
Âgé de 55 ans, ce directeur du Centre pour la Chine et la mondialisation et vice-président de la China Talent Research Society vise à attirer des compétences en Chine, que ce soit des expatriés chinois qui reviennent ou des professionnels étrangers.
Il a été responsable d'un volume considérable de recherche dans les flux internationaux de talents et a contribué aux tentatives de la Chine d'attirer des compétences au cours de la dernière décennie.
Son plus récent travail est le livre «The Path of Public Management Elite at Harvard » qui relate son expérience à étudier les capacités de gestion à la Kennedy School de Harvard, il y a trois ans.
« Dans le passé, nous nous concentrions en quelque sorte sur la croissance économique, mais actuellement, plus d'attention est peu à peu portée à la formulation des politiques publiques et à l'administration. Cependant, il y a pénurie de compétences dans les aptitudes de gestion scientifique et de concept avancé », a-t-il dit.
L'éducation dans les domaines des politiques publiques et de la gestion est également en retard par rapport aux pays occidentaux, a-t-il ajouté.
« La Chine pourrait innover en adoptant les bonnes expériences de l'Occident dans les domaines tels que les régimes d'assurance et d'emploi », a-t-il indiqué.
M. Wang comptait parmi les premiers étudiants chinois à étudier à l'étranger. Il a fait un MBA au Canada en 1984, et après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé comme conseiller principal pour bon nombre de compagnies internationales, dont GE, Simons et Alston.
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