Le capitaine de police Shao Yerong
Cette dernière fouille permit de retrouver Xiang Weiyi, atteinte de graves blessures aux jambes, mais toujours en vie, malgré qu'elle fut restée 21 heures sous des températures oscillant entre 40 et 50 °C. « J'ai vu les grands mouvements de son dos dus à sa respiration profonde. Nous savions qu'elle était vivante », raconte le capitaine de police.
Les secouristes se sont ensuite creusé un passage à la main entre les débris afin de pouvoir l'atteindre.
Un membre de l'équipe se souvient : « nous étions en train de dégager les décombres lorsque nous avons vu une petite main bouger dans une brèche pas plus grande que 4 cm. La fillette était accroupie dans un espace de 50 cm soutenu par une tige métallique. C'est cet espace qui l'a sauvée. »
« Avant de trouver cette petite fille, je n'avais secouru que deux personnes vivantes des décombres. J'étais abattu et j'avais perdu tout espoir. »
La décision prise par le ministère du Chemin de fer de déblayer le site et d'abandonner les recherches de survivants a été vivement critiquée par le public. De nombreuses personnes avaient du mal à imaginer que les autorités puissent attacher davantage d'importance à la reprise du trafic ferroviaire qu'à la possibilité de sauver davantage de vies.
Wang Yongping, porte-parole du ministère, avait indiqué que le sauvetage de la petite fille était un « miracle ».
Il s'agissait du premier trajet en TGV de la jeune enfant, laquelle est désormais orpheline de ses deux parents morts dans la collision qui a tué 39 personnes. L'hôpital a confirmé hier que la fillette était dans un état jugé stable et qu'une amputation n'était pas nécessaire.
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