La protection sociale comprend principalement l'assurance-vieillesse, l'assurance-chômage et l'assurance-maladie. À partir de 1990, le Conseil des Affaires d'État a édicté le Règlement sur l'assurance-chômage, le Règlement provisoire sur la perception des cotisations de Sécurité sociale et le Règlement sur la garantie du minimum vital pour les citadins (en 2010, la garantie du minimum vital est de 430 yuans par mois et le salaire minimum est de 960 yuans par mois à Beijing), qui sont les fondements juridiques nécessaires à la mise en application d'un système de Sécurité sociale.
Le système de garantie est actuellement indépendant des entreprises et des établissements d'unité publique, et intègre à la fois l'assurance-vieillesse, l'assurance-chômage et l'assurance-maladie. Fin août 2007, le gouvernement chinois a consacré plus de 360 milliards de yuans à la construction d'un fonds de protection sociale par affectation budgétaire.
Dans les régions rurales, la Chine a élaboré un nouveau type de système médical coopératif depuis 2003. Ce système est basé sur les cotisations individuelles, l'assistance collective et l'aide gouvernementale, constituant un fond pour les maladies graves, permettant d'indemniser d'une partie des frais les cotisants, malades ou hospitalisés. Ce système est appliqué en 2010 dans l'ensemble du pays.
Pour les personnes âgées, le gouvernement a accru ses affectations au service des vieillards, notamment pour installer de nouvelles infrastructures, et développer l'éducation et la vie culturelle, les recherches scientifiques et les divertissements. 10 000 nouvelles écoles et universités pour les personnes âgées ont été créées avant fin 2010. Une partie des revenus en provenance des billets de loterie doit être utilisée dans les services destinés aux personnes âgées.
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