Huang Youyi, vice-président et secrétaire général de l'Association des traducteurs de Chine, décerne le premier prix à Shi Xucheng, de l'École normale supérieure de la Chine de l'Est.
Le 16 octobre, le Concours national d'interprétariat (chinois-français) 2010, organisé par l'Association des traducteurs de Chine, s'est clôturé à l'Université des études internationales de Beijing. Huang Youyi, vice-président et secrétaire général de l'Association des traducteurs de Chine, Zhou Lie, président de l'Université des études internationales de Beijing et les membres du jury ont assisté à la cérémonie de clôture et ont décerné les prix aux lauréats.
Dix-sept candidats, qui représentaient les établissements universitaires de leur pays, ont participé à la compétition préliminaire qui portait sur un discours de la directrice générale de l'UNESCO et sur l'Exposition universelle 2010 de Shanghai. Les six finalistes ont pris part aux épreuves d'interprétation français-chinois et chinois-français sur les deux sujets suivants : la coopération sino-française dans le domaine de l'énergie nucléaire, et le développement du continent africain. Après une journée de compétition intense, Shi Xucheng, diplômé de l'École normale supérieure de la Chine de l'Est, a remporté le premier prix.
Selon Mylène Hardy, attachée de coopération linguistique de l'Ambassade de France à Beijing, « les organisations internationales ont besoin d'interprètes spécialisés de nos jours, donc ce concours est très important pour la professionnalisation des jeunes diplômés en langue française ».
D'après Mme Hardy, la qualité la plus importante des interprètes est de savoir repérer les mots clés dans un discours ainsi que les termes qui permettent d'effectuer la coordination et subordination, ou d'autres relations entre les différentes phrases.
Félicitant les participants pour leur talent, Hou Guixin, expert-réviseur du ministère chinois des Affaires étrangères, a exprimé son opinion sur l'interprétation dans la diplomatie : « la chose la plus importante est la fidélité, car nous traduisons souvent des textes politiques, des discours de dirigeants, ou des interventions dans les conférences internationales. Il faut donc rendre clairement le sens et traduire fidèlement la pensée ou les idées exprimées par les responsables chinois ».
Ces dernières années, le français est devenu l'une des langues étrangères les plus prisées en Chine. De plus en plus d'universités chinoises ont créé une section française pour satisfaire la curiosité des jeunes étudiants sur la plus belle langue du monde.
|