Un haut officiel du gouvernement de la Région autonome du Tibet a condamné samedi 15 mars le "sabotage séparatise" orchestré et organisé par le Dalaï Lama et sa clique séparatiste, qui a causé vendredi une éruption de violence majeure à Lhasa, capitale régionale du Tibet (sud-ouest).
Les troubles de vendredi, incluant coups, cassages, pillages et feux, sont une activité de sabotage "organisée et préméditée" par la clique du Dalaï Lama, a indiqué Qiangba Puncog, président du gouvernement de la Région autonome du Tibet, en marge de la session annuelle du parlement chinois.
"Nous condamnons cela vigoureusement", a-t-il souligné. Des témoins ont déclaré que l'incident violent s'était produit vendredi vers 13h10 à Lhasa, lorsque des personnes sont entrées en conflit avec des policiers locaux et leur ont lancé des pierres autour du monastère de Ramogia dans le centre-ville de Lhasa.
"Nous n'avons pas ouvert le feu", a répondu Qiangba Puncog aux questions de la presse samedi concernant les détails de l'incident violent de vendredi.
Selon lui, le gouvernement local a pris les mesures nécessaires pour maintenir la stabilité, mais Lhasa n'était pas sous la loi martiale.
"Nous adopterons les mesures qui s'imposent selon la loi, à l'égard des gens qui ont participé aux activités de division de la nation", a poursuivi l'officiel.
"Leur complot séparatiste est voué à l'échec. La volonté commune du peuple tibétain est de maintenir l'unité nationale, la solidarité ethnique et l'harmonie sociale", a-t-il ajouté. |