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Rebiya Kadeer est vue par ses anciens camarades et collègues d'affaires comme une « mère incompétente, un escroc et une ingrate »

Rebiya Kadeer et le dalai-lama.

Si Rebiya Kadeer est inconnue pour de nombreux jeunes qui vivent dans le district de Wensu du Xinjiang, elle est qualifiée d'avare par ses anciens camarades qui se rappellent qu'elle malmenait les jeunes élèves, qu'elle trafiquait de la drogue et qu'elle se vantait.

Rebiya a vécu pendant 14 ans dans le district de Wensu. Même si elle est considérée, à l'étranger, comme une fervente « défenseuse des droits de l'Homme », Aizihan Aximu, qui vit dans le quartier de Maipahana, n'utilisera jamais ce terme pour la décrire.

La ville de Wensu est située dans une oasis à la lisière nord-ouest du désert de Taklamakan, au pied sud des monts Tianshan. C'est en 1965, à l'âge de 14 ans, que Rebiya, s'est installée dans cette ville et qu'elle est devenue une camarade de classe d'Aizihan.

« Elle malmenait souvent les jeunes élèves et ne s'entendait avec personne », se rappelle Aizihan.

Rebiya a été condamnée à huit ans de prison pour avoir divulgué des secrets d'État à l'étranger. En mars 2005, avant d'être libérée sous caution pour raison médicale, elle a juré de ne plus mener d'actions séparatistes. Mais, une fois arrivée aux États-Unis, elle a immédiatement trahi sa promesse.

Aizihan n'est pas surprise par la perfidie et la versatilité de Rebiya. « À l'école, quand Rebiya se faisait réprimandée par son professeur, elle se comportait sagement, mais, une fois sortie de la classe, elle agissait de nouveau comme avant et ne suivait jamais les conseils du professeur. Elle se croyait au-dessus de tout le monde », a déclaré Aizihan.

Ses anciens camarades se souviennent que Rebiya, qui fut toujours la plus mauvaise élève, a abandonné ses études un an plus tard. Après son mariage, elle s'est lancée dans la vente de vêtements d'occasion, de foulards et de cigarettes. Elle se livrait également au trafic de drogue et de cannabis, ce qui lui a valu les reproches de la population locale. Ce fut notamment la cause de son divorce avec son premier mari.

À la fin des années 1970, Rebiya voulait se rendre à Urumqi pour y faire du commerce. Très fauchée, elle a emprunté à Aizihan 36 yuans, qui à cette époque représentait une importante somme d'argent. Elle ne l'a jamais remboursée, même si elle l'a revu en 1995 et que ses affaires marchaient bien.

En Chine, il existe une tradition selon laquelle, une fois devenu riche, on doit récompenser son pays natal. Rebiya est devenue millionnaire, mais n'a jamais récompensé le Wensu. « La population du Wensu s'est souvent demandé pourquoi Rebiya, une fois devenue riche, n'avait jamais fait construire une école ou une maison du bien-être, ni même aidé les familles nécessiteuses », a déclaré Tuhan Aimaiti, un autre habitant du quartier de Maipahana, qui était dans la même école que Rebiya.

Maimaiti Tuoli, imam de la mosquée Zhuwazi du district de Wensu, a fait l'expérience de l'avarice de Rebiya.

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french.china.org.cn     2009/07/23

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