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Chine: le secteur de la publication en pleine prospérité

Li Pengyi nous évoque qu'en 1980, l'année où il débute dans le métier de publication, la Chine vient de démarrer sa coopération internationale en matière des droits d'auteurs. En août de cette année, la Chine et les Etats-Unis ont signé un accord concernant la traduction et la publication en commun de «Concise Encyclopedie Britannica ». C'est le premier accord de coopération de dimension internationale en la matière que la Chine a signé depuis l'avènement de la Chine nouvelle en 1949. Mais ce que la Chine a payé aux Etats-Unis, ne sont pas les impôts sur les droits d'auteurs, ce sont les frais de consultations.

Trois années plus tard, Li Pengyi a vécu la signature de la première véritable coopération entre les éditeurs chinois et étranger en matière des droits d'auteurs. Cette fois- ci, de part et d'autre, on adopte la méthode d'usage international qui est de payer les droits d'auteurs. On continue à entendre Li Pengyi: « En 1983, On a signé avec l'Université d'Oxford de la Grande-Bretagne le contrat d'introduction de l'ouvrage de référence « Pratical English Usage». C'est le premier contrat du genre que la Chine a signé avec un pays étranger, autrement dit, on paye les droits d'auteurs. »

Une vingtaine d'année est ainsi passée. Au cours de laquelle le pays s'est beaucoup évolué en matière du commerce international des droits d'auteurs. En 1992, la Chine a officiellement adhéré à « La Convention de Berne » et « La Convention universelle des droits d'auteurs ». Et des livres portant sur la politique, l'économie ou encore la vie sociale qui sont publiés dans des pays occidentaux sont introduits de manière massive dans le pays. Durant les 5 premières années de son adhésion, la Chine a acheté quelque 7 000 espèces de droits d'auteurs. L'année 2003 est la plus marquante pour la Chine, en matière d'introduction des droits d'auteur. En l'espace d'un an, elle a importé plus de 12 000 d'espèces de droits d'auteurs et elle n'en a exporté que 900. Alors ce déséquilibre commercial est loin de satisfaire la demande croissante du monde de connaître la Chine.

En 2004, à l'occasion des années croisées Chine-France, en tant que pays hôte, la Chine a pris part au 24ème Salon du livre français. Financé par le gouvernement chinois, des éditeurs français ont publié quelques 70 espèces de livres chinois traduits en français. Et ces livres sont exposés lors du salon. Rien qu'en 6 jours, un tiers des exemplaires de ces livres est vendu. Pour la première fois, des éditeurs français ont fait traduire et publier des livres chinois d'une telle ampleur.

Ensuite, le gouvernement chinois a mis en oeuvre le « Projet de propagation des livres chinois à l'étranger ». Selon ce projet, la Chine accordera des aides financières aux éditeurs étrangers qui traduisent publient des livres chinois et la Chine fera don des livres aux bibliothèques étrangères. Tout cela a pour but d'aider les lecteurs étrangers de connaître la Chine et ce, de manière plus complète, plus objective. Li Bing est directeur adjoint du Bureau d'informations du Conseil des Affaires étrangères de Chine. Il est aussi responsable pour l'application de ce projet. On l'écoute tout de suite : « Une fois signée le contrat d'achat des droits d'auteurs d'un livre chinois, l'éditeur concerné peut déposer sa demande d'aide financière pour la traduction par l'intermédiaire de l'ambassade de Chine à l'étranger, de l'office de représentation et d'un partenaire de coopération chinois. Il peut aussi s'adresser directement au Bureau d'informations du Conseil des Affaires d'Etat de Chine ou encore à l'Administration d'Etat de la presse et de la publication. A présent, la Chine a déjà signé ce genre de contrat avec 108 éditeurs de 27 pays du monde. Dont le montant total des frais accordés s'élève à 30 millions de Yuan, en monnaie chinoise. »

Les éditeurs chinois prennent une attitude très active en matière d'exportation. Ils apprennent auprès de leurs collègues étrangers, et s'efforcent de frayer de nouveaux marchés et de vendre leurs produits à l'étranger. De 2005 à 2007, le nombre de livres exportés est passé de 1 400 à 2 500 genres. Et la coopération internationale ne cesse d'être approfondie. Lors du salon 2008, la Maison d'édition de l'université d'Oxford et la Maison d'édition des sciences et techniques de Chine ont signé un accord de coopération. L'Oxford a établi des relations de coopérations avec plusieurs autres éditeurs chinois. On écoute Stephen Bourne, chef exécutif planétaire de la maison d'Oxford : « Nous, on cherche à trouver en Chine des collaborateurs qui peuvent nous apporter de nouvelles choses, de nouvelles conceptions. Les uns sont peut-être forts en matière de distribution, les autres, en publication des ouvrages académiques ou en éducation. De notre côté, on peut peut-être leur fournir des choses qu'ils n'en ont pas, c'est ainsi qu'on entame de coopération. »

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CRI     2008/11/19

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