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Une région à découvrir de ses propres yeux

French.china.org.cn | Mis à jour le 21. 03. 2024 | Mots clés : Xinjiang
french.china.org.cn | 21. 03. 2024

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Nouvelles opportunités du développement

L’année 2023 marque le 10e anniversaire du lancement de l’initiative « la Ceinture et la Route ». Le Xinjiang est un passage important de l’ancienne Route de la Soie. Grâce à la mise en œuvre de l’initiative, le Xinjiang présente de nouvelles opportunités avec la construction des réseaux ferroviaire, routier et aérien modernes.

Je suis heureux de pouvoir contribuer au développement de cette région. Lorsque le nouveau poste-frontière ferroviaire Alashankou/Druzhba entre la Chine et le Kazakhstan a été ouvert, je me suis occupé des procédures des premiers conteneurs à destination de l’Europe, en collaboration avec des fonctionnaires locaux. Durant ce voyage, j’ai été le témoin des changements apportés par cette initiative.

Il y a plus de deux mille ans, le district de Tashkurgan a été un relais important sur l’ancienne Route de la Soie. Les caravanes de chameaux de Chine et d’autres pays d’Asie et d’Europe passaient par là. Le moine chinois Xuan Zang, qui a vécu sous la dynastie Tang et qui a largement contribué à la diffusion du bouddhisme en Chine, a prêché dans ces lieux. Il s’agit donc d’un véritable site historique, comparable aux vestiges grecs ou romains.

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes réalisent que l’ancienne Route de la Soie est un lien en miniature entre la Chine et le monde et souhaitent mieux la connaître. Le district de Tashkurgan est donc devenu un site touristique renommé dans la région frontalière. En 2023, le district a enregistré un nombre record de touristes. Pour promouvoir le développement du tourisme, le district a construit des musées, des hôtels et des restaurants, créant ainsi des emplois.

Pendant ce voyage, j’ai également visité le musée de la Route de la Soie à Urumqi. Dans une salle d’exposition, j’ai vu une enseignante donner des informations à ses élèves en mandarin et en ouïgour. Je me suis joint à eux. Les élèves se bousculaient pour bavarder avec moi en anglais. J’ai appris que les écoliers suivaient des cours en mandarin et dans la langue de leur ethnie (ouïgour ou tadjik). À la maison, ils parlent plutôt leur langue ethnique. Ces jeunes m’ont dit que chez eux, ils avaient des voisins originaires de Shanghai, de Kuqa ou de Tashkurgan. Les autorités locales encouragent le regroupement de différentes ethnies lors de l’attribution de logements.

Après ce voyage, je suis convaincu que les mesures que le gouvernement chinois a prises pour stimuler la croissance économique et assurer la stabilité sociale dans le Xinjiang ont obtenu de bons résultats. Je n’ai pas constaté l’oppression des Ouïgours ou des autres ethnies. Au contraire, j’ai vu des gens heureux, des usines modernes ainsi que des quartiers résidentiels, des hôpitaux et des écoles récemment construits. Je ne peux m’empêcher de conseiller à tous nos journalistes occidentaux d’effectuer un voyage au Xinjiang pour se faire une idée par eux-mêmes.

*UWE BEHRENS est un économiste allemand expert en questions chinoises.


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Source:french.china.org.cn