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Une région à découvrir de ses propres yeux

French.china.org.cn | Mis à jour le 21. 03. 2024 | Mots clés : Xinjiang
french.china.org.cn | 21. 03. 2024

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Un voyage de découverte

Le premier jour de notre voyage, mon épouse et moi avons visité l’ancienne ville de Kachgar et son Grand Bazar. Ce lieu très animé faisait le plein de touristes avec des stands remplis de spécialités du Xinjiang.

À la tombée de la nuit, des restaurants et des bars prennent vie et tout le monde, quelle que soit l’ethnie, entonne avec entrain des chansons populaires. Dans cette atmosphère joyeuse, il est difficile de distinguer les touristes des locaux.

Je suis passionné par la culture bouddhiste chinoise et je visite des sites historiques chaque fois que je voyage en Chine. Le deuxième jour, nous avons visité la pagode de Moerfo, à 50 km de Kachgar. Nous y avons rencontré de jolies filles ouïgoures, danseuses d’une troupe, et nous avons bavardé. Elles m’ont raconté leur éducation bilingue (mandarin et ouïgour) et nous avons abordé des sujets d’actualité tels que la réforme éducative et la fulgurante industrialisation dans la région.

En traversant un champ en voiture, nous avons vu des balles de coton éparpillées un peu partout. La récolte du coton dans le Xinjiang commence à la fin août et dure jusqu’en novembre. C’est la plus grande région productrice de coton de Chine. En 2022, la région en a produit 5,39 millions de tonnes, représentant plus de 90 % de la production nationale. Actuellement, le Xinjiang dispose de 106 millions de mu de terre arable (1 mu = 1/15 ha), dont 40 millions sont destinés à la culture de coton.

En 2019, durant mon voyage dans le Xinjiang, j’avais rencontré des saisonniers venus des régions intérieures qui cueillaient du coton pendant la saison de la récolte. Ces dernières années, le taux de mécanisation de la culture et de la cueillette du coton au Xinjiang a considérablement augmenté. En 2016, 21 % du coton était récolté par des machines, tandis qu’en 2022, ce chiffre a atteint 81 %. Dans un village, nous avons également vu des exploitants effectuer la cueillette à la main, mais c’est parce que les champs étaient trop petits.

Pendant ce voyage, j’ai rarement eu l’occasion de payer en espèces. Les magasins, les parkings et les restaurants fournissent tous un service de paiement mobile. À ma grande surprise, j’ai même pu payer avec mon smartphone au Grand Bazar de Kachgar, car la région est entièrement couverte par le réseau 4G ou 5G.

Dans le district de Tashkurgan, à la frontière du Tadjikistan, de l’Afghanistan et du Pakistan et où vit principalement la minorité ethnique tadjike, nous sommes passés par un point de contrôle semblable à un péage routier. À l’entrée, un message nous demandait de baisser la vitre et de regarder la caméra. Ne comprenant pas le chinois, j’ai continué et notre voiture a été arrêtée. Ma femme m’a expliqué ce dont il retournait et après avoir rempli les formalités demandées, nous avons pu reprendre la route. Il s’agissait en fait de vérifier les informations de mon passeport et de mon visa grâce à la reconnaissance faciale. Tous les voyageurs, quelles que soient leur ethnie ou leur nationalité, doivent suivre ces consignes. C’est le seul contrôle effectué pendant notre séjour de quatre jours dans cette région frontalière. À la réception de l’hôtel, l’enregistrement s’est effectué avec une photo numérique sans avoir à remplir de formulaires.

Partout où je suis allé, j’ai constaté un usage répandu de la technologie numérique, qui simplifie considérablement les procédures administratives et améliore l’efficacité des services administratifs.


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Source:french.china.org.cn