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La coopération sino-américaine dans les infrastructures crée des opportunités gagnant-gagnant

French.china.org.cn | Mis à jour le 09. 11. 2017 | Mots clés : infrastructures,gagnant-gagnant,Donald Trump

La coopération dans les infrastructures peut être « un générateur de dynamique positive » et un « promoteur de la confiance » dans la relation entre la Chine et les Etats-Unis, estime un spécialiste et ancien diplomate américain.

Selon David Firestein, premier directeur exécutif du Centre de politique publique de Chine de l’Université du Texas à Austin, il existe un grand potentiel pour la coopération entre les deux pays dans le domaine des infrastructures : « Pour moi, il s’agit d’une question qui pourrait réellement transformer les relations sino-américaines. Les Etats-Unis ont un surplus en besoin et un déficit en capital. La Chine a un surplus de capital, mais également un savoir-faire substantiel dans tous les secteurs des infrastructures. »

M. Firestein a notamment cité le rail à grande vitesse en exemple, un domaine dans lequel la Chine est à la pointe. « Il y a un surplus massif de capital [en Chine], qui pourrait avoir un impact très positif sur les besoins américains en infrastructures », ajoute-t-il.

La coopération et la collaboration dans les infrastructures sont « vraiment gagnant-gagnant » et pourraient « changer le discours américain actuel, selon lequel la Chine vole nos emplois, pour devenir un nouveau discours, dans lequel la Chine nous aide à créer des emplois aux Etats-Unis ».

Continuité dans la relation

Depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, il y a eu une « constance considérable » dans la politique américaine envers la Chine, estime Firestein qui, en tant qu’ancien diplomate, a passé la majeure partie de ses quelque 20 années de carrière professionnelle à travailler sur la Chine et les relations sino-américaines.

« En réalité, je pense qu’avec ce président, il est possible d’avoir une relation plutôt bonne et plutôt forte entre nos deux pays », indique-t-il.

Cependant, les deux pays doivent y mettre du leur pour préserver cette relation : « La création d’une atmosphère de durabilité politique constitue le fondement, dans lequel est ancrée une relation plus robuste. C’est selon moi la question la plus urgente et la plus fondamentale dans cette relation aujourd’hui », avertit Firestein.

« Les deux pays doivent prêter attention à cette relation, prendre des mesures pour créer des fondations plus solides dans cette relation et ne rien prendre pour acquis », ajoute-t-il.

Le Texas comme passerelle

Etant né et ayant grandi à Austin, la capitale du Texas, M. Firestein recommande cet Etat comme une « passerelle » pour que les Chinois puissent comprendre « l’Amérique profonde ».

Le Texas est le deuxième Etat américain par sa taille et son économie. S’il était un pays, il constituerait la 12e plus grande économie au monde.

La coopération économique entre la Chine et cet Etat américain a été florissante au cours de ces dernières années. Les données montrent que la Chine est le troisième plus grand marché d’exportation du Texas et sa deuxième source la plus importante d’importation. Le Texas est quant à lui la troisième destination la plus populaire pour les investissements directs étrangers chinois.

Pour David Firestein, « le plus grand potentiel se trouve encore devant nous ». Selon lui, la Chine s’est fortement concentrée sur les côtes Est et Ouest des Etats-Unis, où se situent le capital et la plupart des grandes villes. Cependant, le Texas pourrait être « une passerelle pour la Chine vers l’Amérique profonde ».

« Nous comprenons ce rôle et, en tant qu’Etat et en tant qu’université, nous sommes dans une position unique pour être capables d’aider la Chine à obtenir une compréhension plus profonde de la politique et de la société américaines actuelles, bénéficiant ainsi à la relation sino-américaine. »


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Source:french.china.org.cn